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Olivier Faure demande aux députés socialistes de "respecter" la décision du PS de ne pas censurer le gouvernement

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Sébastien Lecornu et son gouvernement font face ce mardi 14 octobre une deuxième journée de travail décisive. Après un premier conseil des ministres du gouvernement Lecornu II, le Premier ministre a prononcé son discours de politique générale à l'Assemblée nationale.

L'ESSENTIEL

  • Le Premier ministre a prononcé devant les députés son discours de politique générale aux alentours de 15 heures à l'Assemblée nationale. Lire l'article
  • Sébastien Lecornu a annoncé proposer de suspendre la réforme des retraites jusqu'à l'élection présidentielle tant sur l'âge légal de départ que sur la durée de cotisations. Lire l'article
  • Le Parti socialiste a indiqué pour l'heure ne pas censurer le gouvernement. Lire l'article
  • Taxe sur les holdings, contribution sur les hauts revenus prolongée... On connaît les premières mesures du projet de budget 2026 de l'État et de la Sécu. Lire l'article

Sébastien Lecornu obtient la confiance d'Olivier Faure après son discours de politique générale

Ce direct consacré à l'actualité politique en France est désormais terminé, merci de l'avoir suivi sur BFMTV.com

Sébastien Lecornu a prononcé son discours de politique générale, au cours duquel il a partagé sa volonté de suspendre la réforme des retraites en l'état pour l'âge et la durée de cotisation jusqu'à la prochaine élection présidentielle.

Un moyen pour le chef du gouvernement d'accrocher la confiance des socialistes. Ces derniers, par la voix de leur Premier secrétaire Olivier Faure, ont indiqué qu'ils ne voteront pas en faveur de la censure ce jeudi matin. Mais rien n'indique que tous les députés socialistes suivront cette consigne. Les deux motions de censure seront étudiées ce jeudi matin.

La vice-présidente des Républicains Florence Portelli estime qu'"il faut censurer ce gouvernement"

La vice-présidente des Républicains Florence Portelli estime sur LCI qu'"il faut censurer ce gouvernement" et qu'il s'agit d'un "devoir".

"Revenir sur la réforme des retraites va contre les intérêts vitaux du pays", se justifie-t-elle.

La porte-parole des Républicains affirme que "pas plus" de deux ou trois députés LR voteront la censure

La porte-parole des Républicains Agnès Evren comptabilise sur LCI "pas plus" de deux ou trois députés de son parti qui voteront la censure contre le gouvernement de Sébastien Lecornu.

"Ne pas censurer ne veut pas dire approbation", précise Agnès Evren, pour qui "en cédant au chantage du PS, le gouvernement a lâché sur la crédibilité économique de la France".

La députée écologiste Delphine Batho annonce qu'elle ne votera pas la censure face au "contexte géopolitique dangereux"

Via un communiqué, la députée écologiste des Deux-Sèvres Delphine Batho indique qu'elle ne votera pas la censure du gouvernement de Sébastien Lecornu ce jeudi.

"Nous refusons la politique du pire de la censure dans un contexte géopolitique dangereux où les drones de Poutine survolent nos alliés européens", écrit-elle.

Manuel Bompard félicite un député PS prêt à voter la censure et réitère sa demande aux socialistes à "désobéir" aux consignes de leur parti

Le coordinateur de La France insoumise Manuel Bompard salue la décision du député socialiste Paul Christophle de censurer le gouvernement de Sébastien Lecornu ce jeudi.

"Les députés PS doivent désobéir et censurer le gouvernement", écrit le député LFI.

Le président de l'association des maires de France David Lisnard plaide pour la censure du gouvernement

Le président de l'association des maires de France David Lisnard estime qu'"il faut censurer" le gouvernement de Sébastien Lecornu, après sa déclaration de politique générale qui "constitue un inventaire des impuissances".

"Il serait inacceptable que Les Républicains valident et entérinent cette lâcheté politique qui serait une trahison de nos convictions, de nos électeurs et de l'intérêt du pays", prévient-il via un communiqué.

Deux cadres macronistes divisés après l'annonce de la suspension de la réforme des retraites

Un macroniste historique se félicite auprès de BFMTV que "personne ne peut plus dire que le président de la République est un forcené qui n'écoute pas et qui ne revient sur rien".

"Peu le croyaient, mais il a vraiment laissé le Premier ministre libre et responsable", souligne-t-il.

A contrario, un autre macroniste historique déplore qu'"acheter la paix, pour peut-être 3 mois, avec cette suspension, c'est cher, et ça augure encore d'autres reculs ou concessions".

"C'est quand même faire un deal très cher avec des gens peu fiables", prévient-il à BFMTV, estimant que "reculer sur Ia seule réforme structurelle est une facilité qui se paiera dans le temps."

Le député socialiste Paul Christophle annonce qu'il votera la censure

Le député socialiste Paul Christophle a annoncé qu'il votera pour la censure du gouvernement de Sébastien Lecornu, déplorant que "le compte n'y est pas".

Plus tôt dans la soirée, le Premier secrétaire du PS Olivier Faure a demandé aux députés socialistes de "respecter" la décision du parti de ne pas censurer le gouvernement.

Le vice-président des Républicains Guillaume Larrivé estime que "la droite a le devoir de censurer" le gouvernement

Le vice-président des Républicains Guillaume Larrivé estime que "la droite a évidemment le devoir de censurer" le gouvernement de Sébastien Lecornu.

Il déplore que celui-ci soit "sous la tutelle" du Parti socialiste.

La vice-présidente du parti Horizons Christelle Morançais appelle à voter la censure du gouvernement "qui brade l'avenir des Français"

"Si j’étais députée, je voterais, évidemment, la censure du gouvernement, qui brade l’avenir des Français sur l’autel d’intérêts partisans", écrit sur X la vice-présidente du parti Horizons Christelle Morançais, aussi présidente de la région Pays de la Loire. Elle estime que "suspendre la réforme des retraites est une folie".

L'entourage d'Édouard Philippe précise qu'"elle s'exprime à titre totalement personnel". "Cela n'engage pas le parti", précise-t-on.

L'ex-ministre du Travail à l'origine de la réforme de retraites Olivier Dussopt estime que la "remettre en cause est une grosse erreur"

Dans un entretien au Parisien, Olivier Dussopt, ex-ministre du Travail et porteur de la réforme des retraites, estime que la remettre en cause est une grosse erreur".

Gérald Darmanin se dit "choqué" par les propos de Gabriel Attal qui dit "ne plus comprendre plus les décisions" d'Emmanuel Macron

Le ministre de la Justice Gérald Darmanin se dit "choqué" sur LCI par Gabriel Attal qui a avoué le 6 octobre dernier "ne plus comprendre les décisions" d'Emmanuel Macron.

Gérald Darmanin estime qu'il s'agit d'une "formule un peu difficile à entendre".

"On n'est pas autiste, on voit bien qu'elle passe mal, cette réforme": Jean-Pierre Farandou justifie la suspension de la réforme des retraites

Sur France 2, le nouveau ministre du Travail et des Solidarités Jean-Pierre Farandou affirme qu'"on n'est pas autiste, on voit bien qu'elle passe mal, cette réforme".

"Il y a des réactions, des inquiétudes, des mécontentements qui s'expriment. On le voit bien, c'est un sujet central, ce qui n'est pas étonnant parce que les retraites, c'est un système très important, c'est la cohésion sociale", poursuit-il.

Un peu plus tôt devant l'Assemblée nationale, Sébastien Lecornu a partagé sa volonté de suspendre la réforme des retraites, en l'état pour l'âge et la durée de cotisation, jusqu'à l'élection présidentielle.

Trois adhérents LR sur quatre soutiennent la décision de ne pas participer au gouvernement

Selon le parti des Républicains, les adhérents soutiennent à 74,57% la décision du bureau politique de ne pas participer au gouvernement.

Olivier Faure demande aux députés socialistes de "respecter" la décision du PS de ne pas censurer le gouvernement

Olivier Faure demande aux députés socialistes de "respecter" la décision collective du PS de ne pas censurer le gouvernement de Sébastien Lecornu, tout en affirmant "ne pas être un caporal".

Olivier Faure affirme qu'il "y a beaucoup de sujets sur lesquels il faudra revenir" dans le projet de budget 2026

Ne pas censurer immédiatement le gouvernement Lecornu ne signifie pas "tout accepter", assure Olivier Faure sur TF1, déclarant que "le débat ne fait que commencer".

Le socialiste se dit "déterminé à arracher d'autres victoires (que la suspension de la réforme des retraites, NDLR) parce que le projet de budget n'est pas le nôtre et il y a beaucoup de sujets sur lesquels il faudra revenir".

Par exemple, il affirme qu'il se battra pour que la taxe Zucman voit le jour. "Ce que les milliardaires ne paient pas, les autres sont amenés à le payer", affirme-t-il.

"Tout cela est possible mais pour cela, il faut que le débat reprenne", ajoute-t-il, saluant la décision du Premier ministre de ne pas utiliser l'article 49.3 pour gouverner.

Pour Olivier Faure, "provoquer une dissolution ne change pas la vie des gens"

Invité de TF1, Olivier Faure assure qu'il "reste dans l'opposition" mais souhaite "que le débat ait lieu".

"Je souhaite que nous puissions avancer donc nous ne censurerons pas dès la déclaration de politique générale", explique-t-il.

"Quand on fait de la politique, on le fait pour changer la vie des gens, affirme le Premier secrétaire du Parti socialiste, ajoutant:

"Provoquer une dissolution, ça ne change pas la vie des gens".

"Grâce à la gauche qui est prête à se battre pour les gens (...), des gens peuvent dire qu'ils pourront partir à l'âge de la retraite qu'ils ont souhaité".

Manuel Bompard continue de plaider pour une présidentielle anticipée "pour dénouer le blocage"

Manuel Bompard estime qu'une élection présidentielle doit avoir lieu "pour dénouer le blocage". "Dans la Ve République, que je combats, c'est l'élection centrale", explique-t-il.

Conscient que la France doit se doter d'un budget, il expose sur BFMTV sa solution: "On fait voter une loi spéciale par les députés pour dire qu'il y a renouvellement du budget de l'année précédente pour l'instant".

Ensuite, "on organise une présidentielle anticipée et des élections législatives, il y a une nouvelle majorité et alors on permet à la France d'avoir un budget à la hauteur des urgences sociales et écologiques".

Manuel Bompard estime que le Parti socialiste "s'est fait rouler dans la farine"

Sur BFMTV, Manuel Bompard estime que "le PS s'est fait rouler dans la farine". Le coordinateur de La France insoumise regrette notamment que cette suspension de la réforme des retraites ne "décale" que son application dans le temps.

Il invite les députés du PS à "désobéir" et à voter la censure. "Quand on a été élu sur la base sur NFP on ne peut pas accepter un gouvernement qui a l'intention de mettre en place ce budget", déclare-t-il, parlant notamment d'une baisse du pouvoir d'achat pour les Français.

"C'est un programme qui va faire beaucoup souffrir les gens", ajoute le député insoumis.

Prisca Thévenot salue la suspension de la réforme des retraites qui "nous permet de sortir de cette crise politique"

Pour la députée Ensemble pour la République Prisca Thévenot, "le Premier ministre nous permet de sortir de cette crise politique".

Sur BFMTV, elle concède avoir défendu la réforme des retraites mais salue la décision de Sébastien Lecornu de la suspendre. L'ancienne porte-parole du gouvernement ajoute toutefois qu'elle continuera à voter pour cette réforme si elle revient dans l'hémicycle.

"La condition est remplie": le secrétaire général du Parti socialiste confirme la non-censure du gouvernement

Sur BFMTV, Pierre Jouvet, secrétaire général du Parti socialiste, confirme que son parti ne censura pas le gouvernement.

"Depuis plusieurs jours, nous avions mis des conditions et cette condition elle est remplie aujourd'hui", explique-t-il, citant "la suspension complète de la réforme des retraites".

"On bloque la situation aujourd'hui car ça veut dire que 3,5 millions de Français vont pouvoir partir à la retraite plus tôt que ce qui était prévu avec la réforme Borne", détaille le socialiste.

Qui censura, qui ne censurera pas, qui hésite?

Plusieurs groupes à l'Assemblée nationale ont d'ores et déjà annoncé qu'ils voteraient en faveur des motions de censure. À ce stade, il manquerait 21 voix pour que le gouvernement tombe.

"Un peu de cohérence et d'honneur": Jordan Bardella appelle certains députés PS à voter les motions de censure

Dans une publication sur X, Jordan Bardella dénonce ce qu'il nomme "le pacte Faure-Macron". "Le Parti socialiste permet au président de la République de poursuivre une politique massivement rejetée par les Français", écrit-il.

Le président du Rassemblement national appellent certains députés PS à voter les motions de censure s'il leur reste "un peu de cohérence et d'honneur".

Suspension de la réforme des retraites: la CFDT salue une "vraie victoire des travailleurs"

La suspension de la réforme des retraites réclamée par la CFDT est salué par le syndicat réformiste.

L'annonce du chef du gouvernement "est le premier coup d'arrêt porté à cette réforme hautement contestée depuis 2023", estime la centrale dans un communiqué de presse.

La CFDT se réjouit égallebt d'une "vraie victoire des travailleuses et des travailleurs", qui constitue "une première réponse à la blessure démocratique" de son adoption sans vote du Parlement grâce à l'article 49.3 de la Constitution.

Pour François Ruffin, la suspension de la réforme des retraites est "une victoire imparfaite"

François Ruffin salue "enfin" la suspension de la réforme des retraites.

"C'est une victoire imparfaite parce que ce n'est qu'une promesse mais c'est une victoire quand même pour les travailleurs", juge encore le député de la Somme sur BFMTV.

Sébastien Lecornu veut baisser le salaire net des apprentis

Le gouvernement a proposé dans son projet de budget pour 2026 de mettre fin aux exemptions de cotisations dont bénéficient les apprentis, ce qui feraient mécaniquement baisser leur salaire net.

Avant 2025, les apprentis bénéficiaient pour leur salaire d'importantes exemptions sur les cotisations ou sur la contribution sociale généralisée (CSG), ce qui faisait que leur salaire net était très proche de leur salaire brut.

En 2025, cet avantage a déjà été raboté et la part de leur salaire qui dépasse 50% du Smic brut (autour de 900 euros) est désormais assujetti aux cotisations salariales et à la CSG.

Le projet de budget propose d'aller plus loin et de supprimer entièrement cette exemption, ce qui devrait encore peser sur le salaire net des apprentis si cette disposition venait à être adoptée.

Le gouvernement prévoit le gel du montant des APL et sa suppression pour les étudiants étrangers

Le projet de budget du gouvernement prévoit le gel du montant des aides personnalisées au logement (APL) en 2026 et sa suppression pour les étudiants étrangers hors Union européenne non boursiers.

Les pensions de retraite et les allocations familiales ne seront, elles non plus, pas revalorisés.

Si François-Xavier Bellamy était député, il "voterait pour la censure" du gouvernement de Sébastien Lecornu

Le député européen François-Xavier Bellamy se fend d'une tribune dans Le Figaro pour dénoncer la suspension de la réforme des retraites.

"Elle compromet gravement l'avenir de notre pays", juge-t-il. "Si j'étais député à l'Assemblée nationale, je voterais pour la censure du gouvernement", avance encore le vice-président délégué des LR.

Éric Ciotti propose "une rencontre" à Bruno Retailleau pour faire une "alliance" entre le RN et les LR

Toute une partie de la droite est remontée après l'annonce de la suspension de la réforme des retraites. De quoi ouvrir de nouvelles opportunités pour une alliance?

C'est en tout cas le pari d'Éric Ciotti, un temps président des LR et désormais allié de Marine Le Pen.

"Je propose à Bruno Retailleau une rencontre pour poser les bases d’un renversement d’alliance à droite avec le RN. Il faut éteindre le macronisme et repousser la gauche", écrit le député des Alpes-Maritimes sur X.

Sébastien Lecornu appelle LFI à "prendre ses responsabilités"

Le Premier ministre a répondu à La France insoumise qui juge que sa nomination est "un affront".

"Vous avez demandé l'abandon du 49.3. C'est fait. Maintenant, prenez votre responsabilité", a exhorté Sébastien Lecornu.

LFI a déposé une motion de censure pour faire tomber le chef du gouvernement. Mais sans soutien du PS, elle n'a guère de chances d'être adoptée.

Suspension de l'âge de départ à 64 ans: Sébastien Lecornu défend "une opportunité"

Lors de sa réponse aux oppositions, le Premier ministre a évoqué "une certaine presse de droite qui serait tenté de dire au fond que ce serait un chèque en blanc".

"Au contraire, c'est une opportunité", s'est défendu Sébastien Lecornu, semblant répondre aux attaques de Bruno Retailleau sur la suspension de la réforme des retraites

Suspension de la réforme des retraites: Michel Barnier dénonce "la démagogie" du geste de Sébastien Lecornu

Comme Bruno Retailleau, l'ancien Premier ministre Michel Barnier n'apprécie guère la suspension de la réforme des retraites,

Désormais député, il appelle sur X à éviter "la démagogie" et à "la responsabilité vis-à-vis des générations futures".

Bruno Retailleau accuse Sébastien Lecornu d'être "l'otage des socialistes"

L'ancien ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau digère mal la suspension de la réforme des retraites.

"La suspension de la réforme des retraites et le silence du premier ministre sur l’immigration prouvent que ce gouvernement est l’otage des socialistes", écrit le président des LR dans un communiqué de presse.

"La gauche n’est pas au gouvernement mais elle le dirige", regrette encore l'élu de la Vendée.

Les socialistes "ne voteront pas de motion de censure"

Le député PS Laurent Baumel annonce au micro de BFMTV que les socialistes "ne voteront pas de motion de censure".

L'élu issu de l'aile gauche précise ainsi la position des socialistes alors que Boris Vallaud s'est seulement dit prêt à faire le "pari" du débat budgétaire.

Sans préciser que le PS ne votera pas la motion de censure, Boris Vallaud se dit prêt au "pari" avec Sébastien Lecornu

Le président des députés Boris Vallaud n'a pas précisé à la tribune si ses troupes voteront ou non la censure à l'encontre de Sébastien Lecornu.

Mais le député se dit prêt à faire "le pari" du débat dans l'hémicycle, semblant placer le Premier ministre sous surveillance.

"C'est un pari risqué dont seul l'avenir nous dira ce qu'il est", reconnaît cependant Boris Vallaud.

Gel des pensions des retraites, doublement des franchises médicales... Boris Vallaud dénonce "un budget insupportable"

"Ce budget est insupportable et insuffisant", dénonce le président des députés socialistes Boris Vallaud.

Le député des Landes cite notamment le gel des pensions de retraite et des prestations sociales et le doublement des franchises médicales.

Après l'annonce de la suspension des retraites, Boris Vallaud salue "une victoire" et "un premier pas"

Le président des députés PS se félicite d'avoir obtenu "assurément une victoire" après l'annonce de la suspension de la retraite à 64 ans.

"C'est la reconnaissance du combat mené par les organisations syndicales", salue encore Boris Vallaud. "C'est un premier pas", avance encore l'élu des Landes, ouvrant la porte à "une éventuelle abrogation" après la présidentielle de 2027.

Suspension de la réforme des retraites: très attendu, Boris Vallaud monte à la tribune

Boris Vallaud commence sa prise de parole. La parole du président des députés PS est très attendue après l'annonce de la suspension de la réforme des retraites.

Censurera? Censurera pas? Les socialistes se sont réunis après le discours du Premier ministre pour trancher. Pour l'instant, rien n'est sorti de cette réunion.

"Votre présence est un affront": Mathilde Panot juge que "plus personne ne croit" en Sébastien Lecornu

C'est maintenant au tour de la présidente des députés La France insoumise de monter à la tribune.

"Le peuple ne veut plus de votre politique", lance Mathilde Panot, qui accuse le Premier ministre d'avoir "fait du peuple son ennemi".

"Plus personne ne vous croit", regrette encore la députée LFI, jugeant que sa présence à Matignon est "un affront".

Quant à la suspension de la réforme des retraites, Mathilde Panot affiche son scepticisme. "Une réforme imposée contre tout un peuple (...) ne se suspend pas, elle s'abroge".

La franchise des boîtes des médicaments et des soins va doubler en 2026

Selon un document que BFM Business a pu consulter, le gouvernement a décidé de doubler le montant pour les soins et les médicaments dans le budget 2026.

Budget 2026: Gabriel Attal est "prêt à faire des compromis"

"Nous voulons que le gouvernement réussisse, qu'un budget soit voté d'ici la fin de l'année, et nous sommes prêts à faire des compromis pour y arriver", explique à la tribune le président des députés Renaissance Gabriel Attal.

Plusieurs piliers de la macronie ont pourtant fait savoir leurs réticences à la suspension de la réforme des retraites.

"Nous ne sommes pas négociables": Sébastien Chenu accuse les LR et le PS de se "coucher" devant Sébastien Lecornu

"Qui de LR ou du PS se couchera le premier?", se demande le député RN Sébastien Chenu, accusant la droite et les socialistes de "se vendre pour pas grand-chose" à Sébastien Lecornu.

"Nous, nous ne sommes pas négociables", a encore lancé le vice-président de l'Assemblée nationale, sous les vifs applaudissements des députés de Marine Le Pen.

Le député RN Sébastien Chenu accuse Sébastien Lecornu d'avoir "ruiné la France"

Sébastien Chenu tance vivement le Premier ministre qu'il accuse d'avoir "ruiné la France".

"Nous, nous sommes le cri du peuple", lance encore le député RN qui accuse Sébastien Lecornu d'être condamné "à éteindre la lumière du macronisme".

Marine Le Pen estime que le PS s'est "vendu" et que LR s'est "donné" à la "Macronie"

Après Jordan Bardella, c'est au tour de Marine Le Pen de réagir au discours de politique générale du Premier ministre Sébastien Lecornu.

Comme le président du Rassemblement national, la présidente du groupe RN à l'Assemblée attaque les oppositions.

"À la différence du PS, LR ne s’est pas vendu à la Macronie. Il s’est donné…", écrit-elle sur le réseau social X.

Suspension de la réforme des retraites: un dirigeant socialiste salue "une première victoire"

Après une réunion de groupe des socialistes à l'issue du discours de Sébastien Lecornu, un dirigeant du PS salue "une première victoire avec la suspension de cette réforme injuste des retraites" auprès de BFMTV.

"Le combat ne fait que commencer et il va durer pendant tous le débat budgétaire parce que ce budget n’est pas bon", insiste encore cet élu socialiste.

"Une dangereuse facilité": le chef de file des députés Horizons s'inquiète de la suspension de la réforme des retraites

Dans le camp d'Horizons, le parti d'Édouard Philippe, la suspension de la réforme des retraites ne passe pas.

"Suspendre la réforme des retraites pour offrir une victoire politique, aussi symbolique qu'éphémère, au groupe socialiste est une dangereuse facilité", a alerté le président des députés Horizons Paul Christophe depuis la tribune de l'Assemblée.

Pour Marine Tondelier, Sébastien Lecornu a "réussi à faire pire que François Bayrou en ne mentionnant pas la crise climatique"

La cheffe de file des Écologistes, Marine Tondelier, dénonce sur X l'absence d'une mention à la crise climatique et à l'effondrement de la biodiversité.

"Dans sa déclaration de politique générale, Sébastien Lecornu a réussi à faire pire que François Bayrou, en ne mentionnant pas une seule fois ni la crise climatique ni l'effondrement de la biodiversité", écrit-elle.

Un choix "assez incroyable" pour l'écologiste qui associe Sébastien Lecornu à la politique du chef de l'État Emmanuel Macron.

"Les Écologistes ne peuvent pas laisser passer ce gouvernement qui s'apprête à soutenir le budget que nous connaissons", martèle Marine Tondelier avant d'ajouter: "comme nous l'avions annoncé, nous censurerons ce gouvernement".

Les députés Liot ne "voteront pas très majoritairement la censure"

Après l'entrée du président des députés Liot Laurent Panifous au gouvernement, les élus de ce petit groupe hétéroclite "ne voteront pas de façon très majoritaire la censure", annonce l'un de ses membres le député Christophe Naegelen.

Le président des députés Modem s'inquiète d'un "budget invotable"

Le patron des députés Modem Marc Fesneau a appelé à "ne pas laisser libre court à une folie budgétaire qui rendrait in fine le budget invotable" lors de sa prise de parole à la tribune.

La suspension de la réforme des retraites "devra être compensée financièrement", a déjà prévenu Sébastien Lecornu. La mise sur pause de la réforme "coûtera 400 millions d'euros en 2026 et 1,8 milliard en 2027", a précisé le Premier ministre à la tribune.

"Il faudra être responsable", a encore insisté Marc Fesneau au micro de BFMTV.

Les socialistes se réunissent pour savoir s'ils vont ou non censurer Sébastien Lecornu

Après l'annonce de la suspension de la réforme des retraites, les députés PS se réunissent.

Le conciliabule vise à déterminer une position sur l'opportunité ou non de censurer Sébastien Lecornu. Le président des députés socialistes Boris Vallaud doit prochainement s'exprimer à la tribune de l'Assemblée nationale.

Jordan Bardella accuse le PS et les LR d'être "l'amicale des sauveurs d'Emmanuel Macron"

Le président du Rassemblement national tance une partie des oppositions.

"À l’Assemblée nationale, des Républicains au PS, c’est l’amicale des sauveurs d’Emmanuel Macron qui se succède à la tribune", accuse Jordan Bardella sur X.

"Le seul dénominateur commun de cette majorité sans queue ni tête, prête à tous les marchandages, c’est la peur des urnes et la peur du peuple", regrette encore le député européen.

La présidente des députés écologistes regrette que le gel des pensions de retraite n'ait pas été évoqué par Sébastien Lecornu

Le Premier ministre a annoncé la suspension de la réforme des retraites à l'Assemblée nationale mais n'a pas évoqué le gel des pensions, pourtant inscrit dans le budget de la sécurité sociale.

"Il y a beaucoup de silence", souligne la présidente des députés écologistes Cyrielle Chatelain. Elle s'inquiète encore "des économies" à faire pour financer la suspension du départ à 64 ans. Là encore, Sébastien Lecornu n'a pas apporté de précisions.

La réforme "devra donc être compensée financièrement, y compris par des mesures d'économies", s'est contenté de dire le chef du gouvernement.

Les écologistes ont par ailleurs confirmé qu'ils censureraient Sébastien Lecornu.

Manuel Bompard juge que la suspension de la réforme des retraites n'est qu'une "temporisation"

Comme Jean-Luc Mélenchon, le coordinateur de La France insoumise Manuel Bompard affiche son scepticisme après l'annonce de la suspension de la réforme des retraites.

Ce n'est "qu’une temporisation puisque la proposition du Premier Ministre revient à inscrire dans la loi le redémarrage de la réforme Borne au 1er janvier 2028", regrette le député sur X.

La question de la réforme des retraites sera probablement centrale lors de la prochaine campagne. Elle pourrait être abrogée, largement modifiée ou reprise dans une version proche de celle de 2023, une fois l'élection présidentielle passée.

Pour la présidente des députés écologistes, la suspension de la réforme des retraites est devenu "l'assurance-vie des macronistes"

Après le président des députés LR Laurent Wauquiez, c'est maintenant la patronne des députés écologistes Cyrielle Chatelain qui monte à la tribune.

"La réforme des retraites est une faute originelle. Elle devient aujourd'hui l'assurance vie des macronistes", regrette l'élue.

Suspension de la réforme des retraites: Jean-Luc Mélenchon s'inquiète d'une "réforme encore pire" en 2027

Après l'annonce de la suspension de la réforme des retraites, Jean-Luc Mélenchon s'inquiète "d'une réforme pire" après l'élection présidentielle.

"Maintenant, tout le monde va faire semblant de ne pas avoir entendu que la suspension de la réforme a une limite fixée. Ensuite elle reprend son cours", regrette le fondateur de La France insoumise.

La question de la réforme des retraites sera probablement centrale lors de la prochaine campagne. Elle pourrait être abrogée, largement modifiée ou reprise dans une version proche de celle de 2023, une fois l'élection présidentielle passée.

Suspension de la réforme des retraites: Fabien Roussel salue "une première victoire"

"La suspension de la réforme des retraites à 62 ans, 9 mois, 170 trimestres est une première victoire pour les 500 000 salariés qui en profiteront dès cette année ", se félicite le secrétaire national du parti communiste Fabien Roussel sur X.

Olivier Faure sera l'invité du 20 heures de TF1 ce soir

Après l'annonce de la suspension de la réforme des retraites réclamée depuis des semaines par les socialistes, Olivier Faure sera l'invité du journal télévisé de TF1 ce soir.

Les députés LR "ne censureront pas le gouvernement"

Comme Laurent Wauquiez l'avait déjà indiqué ce matin lors de la réunion de groupe de ses députés, les députés LR "ne censureront pas le gouvernement a priori".

"Nous ne ferons pas tomber les Premiers ministres", insiste encore le président des députés LR.

Un tiers des élus de droite ont voté contre la confiance à François Bayrou en septembre dernier.

Laurent Wauquiez s'agace de la suspension de la réforme des retraites

Le président des députés LR Laurent Wauquiez regrette que "tout le dispositif réclamé" par les socialistes pour suspendre la réforme des retraites "ait été repris par le Premier ministre".

La droite n'avait défendu que du bout des lèvres la réforme des retraites en 2023. Laurent Wauquiez avait été à l'époque particulièrement discret.

"Est-ce qu'on veut tout détruire ou faire des efforts ?", se demande encore le patron des élus LR, rappelant qu'il ne reste "qu'un an" avec le début de la prochaine campagne présidentielle.

Les chefs des groupes politiques vont répondre à Sébastien Lecornu, Laurent Wauquiez monte à la tribune

Après le discours de Sébastien Lecornu, c'est maintenant au tour des présidents de groupes de répondre au Premier ministre.

C'est Laurent Wauquiez, le président des députés LR qui ouvre le bal.

Sébastien Lecornu s'inquiète d'une "panne budgétaire" qui "réjouirait" les ennemis de la France

Sébastien Lecornu conclut son discours de politique générale.

Le Premier ministre met en garde contre une "panne budgétaire" et une crise qui "réjouiraient" ceux qui "ne sont pas les amis de la France".

"Il y a urgence pour tenir le calendrier de l'adoption du budget et voter le meilleur budget possible", lance encore le chef du gouvernement, relativement applaudi après 30 minutes à la tribune.

Nouvelle-Calédonie: l'accord de Bougival discuté "avant la fin de l'année"

"La fin des accords de Nouméa a laissé un vide institutionnel qu’il faut combler pour permettre la paix sur le Caillou", avance le Premier ministre, un temps en charge des Outre-mer.

"L’Accord de Bougival permet un chemin de réconciliation. Il doit être transcrit dans la Constitution. Le gouvernement proposera la discussion de ce texte avant la fin de l’année afin que les Calédoniens puissent être consultés au printemps", précise encore Sébastien Lecornu.

Sébastien Lecornu appelle à un "nouvel acte de décentralisation"

Issu du monde des élus locaux, le Premier ministre promet un "nouvel acte de la décentralisation" par un projet de loi déposé au mois de décembre.

Ce texte permettra notamment d'évoquer le cas de la Corse, des Antilles et de la Guyane.

Sébastien Lecornu veut organiser "une conférence sur les retraites et le travail"

"Je propose, dans les prochains jours, d’organiser une Conférence sur les retraites et le travail, en accord avec les partenaires sociaux", précise le Premier ministre, qui juge que "suspendre la réforme des retraites n'a de sens que si c'est pour aller plus loin".

Suspension de la réforme des retraites: Sébastien Lecornu "ne fera pas n'importe quoi"

Après avoir annoncé la suspension de la réforme des retraites, Sébastien Lecornu promet de "ne pas faire n'importe quoi".

"Je n'endosserai pas un résultat qui mettra en cause notre crédibilité", avance encore le Premier ministre. La mise sur pause de la réforme "coûtera 400 millions d'euros en 2026 et 1,8 milliard en 2027".

Sébastien Lecornu annonce la suspension de la réforme des retraites jusqu'en janvier 2028

Le Premier ministre annonce suspendre la réforme des retraites "jusqu'en janvier 2028" à la fois sur la question des 64 ans.

En complément, "la durée d’assurance sera elle aussi suspendue et restera à 170 trimestres jusqu’à janvier 2028", ajoute le Premier ministre.

"La loi se fera ici, pas à Bercy": le Premier ministre promet de "porter lui-même les débats" budgétaires

"La loi se fera ici, pas à Bercy", explique à la tribune le Premier ministre.

"Je montrerai l'exemple en portant moi-même les débats dans les prochains jours", précise encore Sébastien Lecornu. Ce sont traditionnellement les ministres de l'Économie et des Comptes publics qui défendent les projets de loi budgétaires.

Sébastien Lecornu reconnaît qu'il y a des "anomalies sur la fiscalité des plus aisés"

"Il peut y avoir des anomalies sur la fiscalité des plus aisés", explique le Premier ministre Sébastien Lecornu.

Plusieurs travaux d'économistes montrent que les milliardaires paient beaucoup moins d'impôts que le reste des Français. Le Premier ministre a cependant fermé la porte à la taxe Zucman pour taxer les patrimoines de plus de 100 millions d'euros.

Sébastien Lecornu ne "sera pas le Premier ministre du dérapage des comptes publics"

"Je ne serai pas le Premier ministre du dérapage des comptes publics", avance le chef du gouvernement à la tribune.

Son prédécesseur comptait sur 44 milliards d'euros d'économies. Sébastien Lecornu propose, lui, 35 milliards d'euros dans un contexte de dégradation des finances publiques.

Le déficit "devra être à moins de 5% du PIB" dans le budget, précise encore le locataire de Matignon.

Sébastien Lecornu promet de "partager le pouvoir avec les députés" et confirme renoncer au 49.3

Sébastien Lecornu appelle à "partager le pouvoir avec le Parlement", y voyant "une rupture".

Ces dernières années, les différents locataires de Matignon n'ont jamais hésité à dégainer le 49.3, cet article qui permet de faire adopter un projet de loi sans vote des députés.

"Vous voterez, vous déciderez, là encore ce sera encore une rupture", lance encore le Premier ministre confirmait qu'il renoncer à utiliser cette disposition.

Sébastien Lecornu juge que ses ministres "incarnent le renouvellement"

Le Premier ministre, qui est aux manettes depuis 2017, défend son gouvernement qui "incarne le renouvellement".

L'exécutif compte pourtant de nombreuses figures déjà là sous François Bayrou à l'instar d'Aurore Bergé, Gérald Darmanin ou Maud Bregeon.

Sébastien Lecornu "propose" aux députés "d'avancer" et veut "accomplir sa mission"

Sébastien Lecornu dresse le tableau de la situation politique actuelle

"Le déclin n'est pas certain, le progrès non plus", juge le Premier ministre qui veut "accomplir sa mission sous certaines conditions".

"Je vous propose d'avancer", insiste encore le chef du gouvernement.

Pour Sébastien Lecornu, "la crise de régime n'aura pas lieu"

Pour ses premiers mots devant les députés comme Premier ministre, Sébastien Lecornu vise La France insoumise et le Rassemblement national.

"Certains veulent que la situation tourne à la crise de régime mais elle n'aura pas lieu", lance le chef du gouvernement, appelant à "prendre des mesures d'urgence".

Sébastien Lecornu commence sa déclaration de politique générale

Le Premier ministre vient de monter à la tribune pour prononcer son discours de politique générale. Sébastien Lecornu va principalement parler des mesures pour le budget 2026.

Le Premier ministre vient d'arriver à l'Assemblée nationale

Sébastien Lecornu est arrivé à l'Assemblée nationale pour prononcer sa déclaration de politique générale.

Sébastien Lecornu en route pour l'Assemblée nationale

Le Premier ministre vient de quitter Matignon pour rejoindre l'Assemblée nationale. Sébastien Lecornu va prononcer son discours de politique générale à 15 heures.

"Tout a été fait pour épargner Bernard Arnault et les milliardaires français": Gabriel Zucman étrille le projet de budget du gouvernement Lecornu

La taxe sur les patrimoines de plus de 100 millions d'euros portée par l'économiste Gabriel Zucman n'a pas été reprise par le gouvernement dans son projet de budget.

"Dans le projet de loi de finances que je viens de consulter, tout a été fait pour épargner Bernard Arnault et les milliardaires français. C’est donc aux autres catégories sociales qu’il est demandé de faire des efforts. Une fois de plus", a déploré le professeur d'économie à Berkeley sur X.

Le gouvernement veut augmenter la taxe sur les liquides de vapotage

Le projet de budget déposé par le gouvernement prévoit une taxe de 30 à 50 centimes par flacon de 10 millilitres de cigarette électronique. La Commission européenne a suggéré en juillet de taxer ces flacons entre 1,20 euros et 3,60 euros.

Ce projet de budget est ouvert aux tractations politiques, a admis Sébastien Lecornu, et pourra être amplement débattu au Parlement. Si cette taxe venait à être adoptée, le gouvernement entend la mettre en place au second semestre de 2026.

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Pour Jean-Luc Mélenchon, Sébastien Lecornu va prétendre se "sacrifier" pour la France

Jean-Luc Mélenchon est arrivé à l'Assemblée nationale pour assister à la déclaration de politique générale de Sébastien Lecornu.

Le Premier ministre "est pris à l'intérieur d'un raisonnement comptable et tout ce qu'il va nous dire, ce sont des coupes (budgétaires) et protéger ceux qui devraient payer", a regretté le fondateur de La France insoumise au micro de BFMTV.

"Ce qu'il va présenter, c'est une sorte de comptabilité entouré de grands mots pontifiants sur son prétendu sacrifice pour la nation", a encore tancé l'ex-candidat à la présidentielle.

Le PS déposera une motion de censure dès ce soir si ses exigences ne sont pas satisfaites, notamment sur la suspension de la réforme des retraites

Dans une déclaration votée en quasi-unanimité au bureau national, le Parti socialiste indique qu'il déposera une motion de censure dès ce soir contre le gouvernement si ses exigences ne sont pas satisfaites.

Parmi elles, figure notamment la "suspension immédiate et complète de la réforme des retraites", un "débat parlementaire libre et loyal avec l’engagement du Premier ministre de renoncer à l’usage de l’article 49.3" et "la confirmation de l’assouplissement de la trajectoire financière".

L'entourage d'Emmanuel Macron assure que Sébastien Lecornu "a la liberté et prend la responsabilité des compromis"

L'entourage d'Emmanuel Macron fait savoir à BFMTV que "le Premier ministre a la liberté et prend la responsabilité des compromis".

INFO BFMTV. Pour Sébastien Lecornu, si cette semaine "ne se passe pas bien", "la dissolution deviendra inéluctable"

Selon des participants à une réunion avec les représentants des députés du socle commun et les ministres, Sébastien Lecornu a affirmé: "Je vais bouger, sans faire n’importe quoi.

"Soit ça ne se passe pas bien cette semaine, nous rentrons vers une grave crise institutionnelle", a déclaré le Premier ministre, ajoutant:

"Et la dissolution deviendra inéluctable".

Le Premier ministre fera un "discours de sortie de crise"

Sébastien Lecornu, qui doit s'exprimer dans moins de deux heures à l'Assemblée, fera un discours court, plus bref que ses prédécesseurs, a appris BFMTV auprès de son entourage.

Le Premier ministre prévoit de faire "un discours de sortie de crise" qui sera un "discours de droite sociale".

Cette prise de parole doit marquer une rupture dans la manière de travailler avec le parlement. Cela sera un "discours qui remet le parlement au cœur de tout", assure encore l'entourage de Sébastien Lecornu.

Le gouvernement appelle les oppositions à "participer" aux débats sur le budget 2026

Alors que les voix des socialistes seront décisives sur le sort des motions de censure déposées à l'Assemblée nationale, la porte-parole du gouvernement déclare que "les forces politiques ne doivent pas avoir peur de s'engager dans le débat budgétaire dans ce grand moment de rupture qui exclut l'utilisation du 49.3".

Elle appelle ainsi les oppositions à "participer". "S'ils veulent censurer qu'ils ne fassent, mais qu'ils le fassent sur la base d'un texte et des débats", affirme Maud Bregeon, appelant à ne pas "s'enfermer dans une crise politique sans lendemain".

"La motion de censure, c'est une régression pour le pays", estime-t-elle.

Le budget 2026 entend "mettre à contribution les plus fortunés tout en soutenant la croissance et l'emploi"

La porte-parole du gouvernement s'exprime à propos du projet de budget pour 2026 qui sera présenté par Sébastien Lecornu.

Ce texte fait "le choix de la protection des Français, de la maîtrise des dépenses sans abîmer nos services publics, le choix de mettre à contribution les grandes entreprises, les plus fortunés tout en soutenant la croissance et l'emploi", selon Maud Bregeon.

"Ce budget est un point de départ, pas un point d'arrivée", ajoute-t-elle.

L'exécutif estime que la France traverse "une crise politique mais pas encore une crise de régime"

Faisant le compte-rendu du Conseil des ministres de ce mardi, la porte-parole du gouvernement rapporte que l'exécutif estime que la France traverse "une crise politique mais pas encore une crise de régime".

Le gouvernement est "capable de bouger" mais "ne fera pas n'importe quoi"

Maud Bregeon indique que le gouvernement de Sébastien Lecornu veut montrer qu'il est "capable de bouger" mais qu'il "ne fera pas n'importe quoi".

Pour Emmanuel Macron, "les motions de censure sont des motions de dissolution"

Maud Bregeon, nouvelle porte-parole du gouvernement, s'exprime à la sortie du Conseil des ministres.

Elle indique qu'Emmanuel Macron "a insisté sur la stabilité institutionnelle" et sur l'importance du "compromis" et a mentionné les deux motions de censure qui ont été déposées.

Selon Maud Bregeon, le chef de l'État a estimé que "certains ne veulent pas débattre" car "les motions de censure sont des motions de dissolution"

Le conseil des ministres est terminé, les membres du gouvernement sortent de l'Élysée

Après presque deux heures de discussions le premier conseil des ministres du gouvernement Lecornu II est terminé.

Les ministres sont en train de sortir un à un du palais de l'Élysée.

Laurent Wauquiez juge que "personne dans le groupe (LR) ne peut voter la censure" face au risque de "dissolution"

Le président des députés LR à l'Assemblée nationale estime, lors d'une réunion de groupe ce matin, qu'il "faut donner un budget à la France" et que "le pire des budgets c’est pas de budget".

"Il y a un vrai risque de censure jeudi matin. S'il y a censure, ce sera dissolution et pas de budget. Personne dans le groupe ne peut voter la censure", argue le député de Haute-Loire.

Sur le départ de Bruno Retailleau du gouvernement et l'exclusion des ex-LR du parti restés avec Sébastien Lecornu, Laurent Wauquiez appelle par ailleurs à ne pas revenir sur cette "tension des derniers jours pour ne pas la nourrir" et à tourner la page.

Un député socialiste fustige "un budget de droite", le groupe prendra sa décision de censurer après le discours de Lecornu

Le projet de budget 2026 proposé par le gouvernement ne semble pas plaire aux socialistes. L'un des députés du groupe dénonce la présentation d'"un budget de droite" qui "ressemble au budget Bayrou", auprès de BFMTV.

"Nous sommes une opposition de gauche. Nous sommes prêts à assurer une stabilité au pays pour les ménages, les entreprises, les collectivités contre des mesures de justice, à commencer par la retraite", poursuit cet élu.

Le député socialiste assure que le groupe prendra sa "décision après la déclaration de politique générale" quant à la censure du gouvernement ou non.

Pour Jordan Bardella "la maison s'effondre et monsieur Lecornu repeint les murs"

Jordan Bardella tacle lors d'un point presse après la réunion d'intergroupe RN/UDR le Premier ministre. Il juge que "la maison s'effondre et monsieur Lecornu repeint les murs".

Jordan Bardella cingle Bruno Retailleau qui "a expulsé plus de gens de LR que de migrants clandestins"

Jordan Bardella cingle l'ex-ministre de l'Intérieur lors d'un point presse après la réunion d'intergroupe RN/UDR à l'Assemblée nationale.

"Monsieur Retailleau a expulsé plus de gens de LR que de migrants clandestins depuis qu'il est ministre de l'Intérieur", déclare le président du RN.

Projet de budget 2026: "les dépenses de l'État baisseront" et l'effort reposera "en priorité" sur les plus aisés

"Les dépenses de l'État baisseront en 2026", hors charge de la dette et augmentation de 6,7 milliards d'euros du budget de la défense, précise le document consulté par l'AFP.

Côté recettes, "l'effort en 2026 reposerait en priorité sur un effort supplémentaire des contribuables disponisant des moyens les plus importants", à hauteur de 6,5 milliards d'euros.

Le Parti socialiste se fait "méchamment balader" selon Marine Le Pen

Lors d'un point presse après la réunion d'intergroupe RN/UDR à l'Assemblée nationale, Marine Le Pen juge que "le PS se fait "méchamment balader" lors des négociations sur le budget 2026.

"À l'indignité de s'être fait acheter, va s'ajouter le ridicule de s'être fait rouler", cingle la patronne des députés RN.

Projet de budget 2026: le gouvernement prévoit plus de 3.100 postes de fonctionnaires en moins

Le projet de budget proposé par le gouvernement de Sébastien Lecornu prévoit 3.119 postes de fonctionnaires en moins en 2026, avec un effort de "rationalisation" principalement porté par les opérateurs de l'État, selon des documents budgétaires consultés par l'AFP.

Avec "les réductions de postes prévues au sein des caisses de sécurité sociale, c'est au total 3.000 emplois qui ne seront pas remplacés et participeront à la maîtrise de l'emploi public", peut-on notamment lire.

L'effort devrait se traduire par la suppression de 1.735 emplois publics parmi les 434 opérateurs et agences de l'État.

Marine Le Pen juge qu'une "coalition des mouvements" fait "tout pour empêcher la tenue de nouvelles élections"

Lors d'un point presse après la réunion d'intergroupe RN/UDR à l'Assemblée nationale, Marine Le Pen dénonce "une coalition des mouvements", sous impulsion de la macronie, qui "font tout pour empêcher la tenue de nouvelles élections".

"Ça laisse peu de gens du côté de la démocratie", estime la patronne des députés RN.

L'entourage de Gérald Darmanin estime que la chute du gouvernement "coûterait plus d'argent" qu'une "suspension de quelques mois" de la réforme des retraites

La chute du gouvernement de Sébastien Lecornu "coûterait plus d'argent à la France" qu'une "suspension de quelques mois" de la réforme des retraites, fait valoir l'entourage du garde des Sceaux Gérald Darmanin, avant la déclaration de politique générale du Premier ministre.

"Le plus important, c'est la stabilité, mais pas à n'importe quel prix", a-t-on ajouté de même source, appelant le Parti socialiste, dont les voix sont déterminantes pour une éventuelle censure, à "regarder l'intérêt national".

Projet de budget 2026: le gel du barème de l'impôt sur le revenu doit rapporter 1,9 milliard d'euros en 2026

Le gel du barème de l'impôt sur le revenu (IR) devrait rapporter 1,9 milliard d'euros à l'État en 2026, selon un chiffrage jugé "vraisemblable" par le Haut conseil des finances publiques (HCFP) dans un avis sur le projet de budget.

Le barème de l'IR est usuellement indexé chaque année sur l'inflation afin de tenir compte des effets de la hausse des prix, et son gel aurait pour conséquences d'augmenter mécaniquement les impôts de certains ménages, et de rendre imposable de nouveaux ménages qui ne l'étaient pas.

Budget de la Sécu: le projet du gouvernement prévoit un gel des pensions de retraite et des prestations sociales, le déficit réduit à 17,5 milliards d'euros en 2026

Le projet de budget de la Sécu pour 2026 prévoit un "gel de l'ensemble des retraites de base" en 2026 ainsi qu'un gel des prestations sociales comme des allocations familiales.

Le projet de budget prévoit également de sous-indexer les pensions de 0,4 point pour les années suivantes, à partir de 2027.

Il prévoit également le remplacement de l'abattement de 10% sur les retraites par un abattement forfaitaire de 2.000 euros. Ce nouveau mécanisme aura a pour effet "d'améliorer la situation des couples de retraités les plus modestes" mais mettra plus à contribution les autres retraités.

Au total, le projet prévoit de réduire le déficit de la Sécu à 17,5 milliards d'euros en 2026, après 23 milliards d'euros en 2025, selon un document obtenu par l'AFP.

Cette réduction repose sur d'importantes économies: la progression des dépenses d'Assurance maladie serait de seulement 1,6% pour arriver à 270,4 milliards, soit bien moins que l'augmentation naturelle des dépenses. Le gouvernement prévoit ainsi 7,1 milliards d'économies dans le champ de la santé.

Projet de budget 2026: reconduction partielle de la contribution exceptionnelle sur les bénéfices des grandes entreprises

Le projet de budget présenté par le gouvernement Lecornu II prévoit de prolonger d'un an, mais en la réduisant de moitié, la surtaxe sur le bénéfice des grandes entreprises instaurée en 2025, selon un document consulté par l'AFP.

Cette contribution, qui concerne les 400 plus grandes entreprises qui réalisent un chiffre d'affaires d'au moins 1 milliard d'euros en France, devrait générer 4 milliards d'euros, moitié moins qu'en 2025.

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Projet de budget 2026: la contribution sur les hauts revenus prolongée d'un an, une taxe sur les holdings patrimoniales aussi imaginée

Le projet de budget présenté par le gouvernement Lecornu II prévoit de prolonger d'un an la contribution différentielle sur les plus hauts revenus instaurée en 2025, selon un document consulté par l'AFP.

Cette contribution différentielle sur les plus hauts revenus (CDHR), appliquée aux ménages dont les revenus dépassent 250.000 euros pour un célibataire et 500.000 euros pour un couple, fixe un taux minimal d'imposition de 20%.

Le budget 2026 instaurerait aussi une taxe sur les holdings patrimoniales. "Inspirée de taxes voisines en place dans plusieurs autres pays, comme les États-Unis et l'Irlande, cette taxe vise à faire échec aux stratégies de contournement de l'impôt par la thésaurisation de revenus non distribués dans des sociétés, ces revenus échappant ainsi à l'impôt", précise le document.

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La France insoumise va "redéposer une motion de destitution"

"Emmanuel Macron doit partir", répète la cheffe des députées LFI Mathilde Panot qui confirme que La France insoumise va "redéposer une motion de destitution".

"La seule solution qu'il reste pour le pays, c'est soit la démission soit la destitution du président de la République", ajoute Mathilde Panot.

La semaine dernière, LFI avait déposé une première motion de destitution qui a été jugée irrecevable à quelques voix près, correspondant notamment aux voix du Rassemblement national qui s'est abstenu.

Le projet de budget vise un effort budgétaire d'une trentaine de milliards d'euros

Selon le Haut conseil des finances publiques (HCFP), le projet de budget vise un effort budgétaire d'une trentaine de milliards d'euros.

Toutefois ce projet de budget est un peu trop optimiste sur la croissance selon le HCFP.

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Marine Le Pen estime que "si le PS veut disparaître, il ne vote pas la censure"

Marine Le Pen dit "ne rien à attendre de ce gouvernement" et appelle à sa censure.

Pour cela, il ne "manque qu'une poignée de voix", assure la patronne des députés RN qui espère que "la sagesse peut revenir à certains", message à peine subtile envoyé aux socialistes, faiseurs de roi lors des motions de censure votées jeudi.

"Si le PS veut disparaître, il ne vote pas la censure. C'est aussi simple que ça", tranche Marine Le Pen.

Marine Le Pen fustige un projet de budget "terriblement mauvais"

Depuis l'Assemblée nationale, Marine Le Pen dénonce un budget "terriblement mauvais" préparé par le gouvernement Lecornu II qui n'est d'ailleurs selon elle que "le budget de monsieur Bayrou".

Un budget "où les dépenses de l'État continuent d'augmenter au bas mot de 25 milliards d'euros", fustige encore la patronne des députés RN.

Cette dernière note une "nouvelle création de petites taxes qui pèsent sur les Français" et estime que "le Premier ministre n'a abso aucun pouvoir".

Les deux motions de censure seront examinées jeudi à 9 heures (info BFMTV)

La date d'examen des deux motions de censure vient d'être déterminée par la conférence des présidents de l'Assemblée nationale.

Selon les informations de BFMTV, les deux motions seront examinées jeudi à 9 heures par les députés, a appris BFMTV de sources concordantes.

Gérald Darmanin n'est pas candidat à la mairie de Tourcoing

L'actuel ministre de la Justice ne se représentera pas en tant que tête de liste aux élections municipales de Tourcoing, révèle ce matin La Voix du Nord.

L'annonce est faite par l'intéressé lui-même qui explique au journal local ne "pas" souhaiter "mener la liste de la majorité aux élections municipales de mars 2026".

"Je quitte l’idée d’être maire avec tristesse. De tous les postes que j’ai exercés, c’est le plus passionnant. Mais j’ai décidé de me concentrer sur les affaires de l’État", poursuit celui qui a remporté en 2014 et en 2020 la mairie de la ville nordiste.

Doriane Bécue, qui avait pris les rênes de la mairie en septembre 2020 en raison de son retour au gouvernement, conduira la liste.

Sébastien Lecornu est arrivé à l'Élysée

Le Premier ministre est arrivé au palais de l'Élysée pour s'entretenir avec Emmanuel Macron, pendant environ 1h30 avant le début du conseil des ministres.

Le chef de l'État et Sébastien Lecornu vont échanger sur le discours de politique générale de ce dernier qu'il va prononcer aux alentours de 15 heures à l'Assemblée nationale.

Par tradition républicaine, le président de la République a accès au discours de politique générale de son Premier ministre, même en période de cohabitation.

LR "ne soutiendra pas" le gouvernement s'il suspend la réforme des retraites mais "ne censure pas" non plus

Sur Franceinfo, François-Xavier Bellamy, vice-président du parti Les Républicains, explique qu'en cas de suspension de la réforme des retraites, "on ne censure pas", mais "on ne soutiendra pas" le gouvernement.

"C'est de l'irresponsabilité absolue. (...) Ce sera la preuve que Bruno Retailleau a eu bien raison de ne pas monter dans ce bateau", affirme l'eurodéputé.

Budgets, Nouvelle-Calédonie... L'ordre du jour du conseil des ministres

Dans un communiqué, la présidence de la République rend public l'ordre du jour du conseil des ministres.

Après l'étude d'un projet de loi constitutionnel relatif à la Nouvelle-Calédonie ou encore sur la lutte contre les fraudes sociales et fiscales, le nouveau gouvernement se penchera sur l'épineuse question du budget.

Les projets de loi sur le budget de la sécurité sociale pour 2026 ainsi que sur le budget de l'État de la même année seront discutés, quelques heures seulement avant que le Premier ministre n'en dévoile les contours lors de son discours de politique générale.

Le conseil des ministres est reporté d'une heure

Le premier conseil des ministres du gouvernement Lecornu II est reporté d'une heure, et se tiendra au palais de l'Élysée à partir de 11 heures, a appris BFMTV de sources concordantes.

Jean-Louis Borloo appelle le Premier ministre à "dire clairement où la France en est"

Jean-Louis Borloo, ancien ministre et fondateur de l'UDI, estime sur BFMTV-RMC que le Premier ministre "doit dire clairement où la France en est" et qu'il dise "pourquoi" lors de son discours de politique générale.

"C'est le moment de cheffer, il faut donner un cadre. Sébastien Lecornu doit donner un cap", assure ce dernier.

"La censure me démange" affirme le député socialiste Arthur Delaporte

Sur l'antenne de Sud Radio, le député socialiste Arthur Delaporte affirme que "la censure (lui) démange" à quelques heures du discours de politique générale et d'une potentielle motion de censure déposée par les socialistes en plus de celles de LFI et du RN.

"La position du PS dépendra de si le Premier ministre lâche des choses majeures, et notamment sur la réforme des retraites", explique l'élu du Calvados.

Le président du Medef tacle la CGT qui compare la suspension de la réforme des retraites à une opération "pièces jaunes" pour le budget

Sur RTL, Patrick Martin, président du Medef assure que la suspension de la réforme des retraites ne passe toujours pas du côté des chefs d'entreprises. "À un moment ou un autre, ça se paiera en croissance, ça se paiera en dette ou ça se paiera en impôt notamment sur les entreprises".

Le responsable en profite pour tacler Sophie Binet, la secrétaire générale de la CGT qui estime que "suspendre la réforme des retraites ne coûte pas cher du tout". Elle compare même la suspension de la réforme des retraites à une "opération pièces jaunes" à l'échelle du budget de l'État.

"On n'a pas la même notion des pièces jaunes, on est presque à front renversé. Entre 500 millions et 3 milliards (de coût pour le budget, NDLR), je n'appelle pas ça des pièces jaunes. Bernadette Chirac à l'époque ne récoltait pas 3 milliards d'euros en pièces jaunes donc il faut raison garder", assène-t-il.

Retraites: le Premier ministre envisage du suspendre le décalage de l'âge légal jusqu'à 2027

Sébastien Lecornu a passé hier plus de 2h15 à discuter de la réforme avec sa "task force retraites" composée des ministres Jean-Pierre Farandou (Travail), Roland Lescure (Économie), Amélie de Montchalin (Comptes publics), Stéphanie Rist (Santé) et Maud Bregeon (porte-parole du gouvernement).

Selon leurs équipes, la position privilégiée à cette heure par le Premier ministre est celle de la suspension partielle de la réforme des retraites avec une suspension du décalage de l'âge légal jusqu'à 2027 (aujourd'hui fixé à 62 ans et 9 mois).

Certains proches du chef du gouvernement affirmaient hier soir que Sébastien Lecornu pourrait décider de lui même d'aller plus loin, à la tribune du Perchoir cet après-midi.

Une dissolution de l'Assemblée nationale? "Allons-y" lance le communiste Fabien Roussel

Fabien Roussel, secrétaire national du PCF, estime sur TF1 que "s'il faut repasser par les urnes, par une dissolution de l'Assemblée nationale, allons y!".

"Redonnons la parole au peuple, il n'y a pas de mal" à le faire, rappelle ce dernier.

Fabien Roussel réitère son appel à "l'abrogation ou la suspension réelle de la réforme des retraites"

Fabien Roussel, secrétaire national du PCF qui "a participé à toutes les discussions" avec le Premier ministre, estime sur TF1 que "les réponses sont dans la main" de Sébastien Lecornu s'il veut échapper à la censure dans quelques heures.

Ce dernier réitère ses demandes concernent le "pouvoir d'achat", "l'égalité devant l'impôt" et surtout "l'abrogation ou la suspension réelle de la réforme des retraites".

"S'il y a un blocage de la réforme des retraites à 62 ans et 9 mois et 170 trimestres pour ppouvoir partir, nous verrons ce que dirons les organisations syndicales, puis les députés du groupe GDR prendront leur décision", explique le communiste.

LFI et RN ont déjà déposé leur motion de censure, le PS attend le discours de Sébastien Lecornu

Si Dieynaba Diop, porte-parole du PS, expliquait hier matin sur Franceinfo que le parti à la rose déposera sa "propre motion de censure" si le discours de politique générale prononcée par Sébastien Lecornu ne satisfait pas les attentes des socialistes, celles du RN et de LFI sont déjà entre les mains de l'Assemblée nationale.

Selon les décomptes, seuls 24 députés sont manquants pour faire tomber le gouvernement.

Si une motion de censure est déposée par le PS, elle pourrait être étudiées jeudi soir, avec celles du RN et de LFI.

Olivier Faure réaffirme que le PS "censurera" le gouvernement Lecornu II si la suspension de la réforme des retraites n’est pas adoptée

Olivier Faure, premier secrétaire du Parti socialiste, a réaffirmé hier que son parti "censurera" le gouvernement si, lors du discours de politique générale de Sébastien Lecornu, il n’est pas question de suspendre la réforme des retraites.

"Dans un Parlement où il n’y a pas de majorité, c’est le Parlement qui fait la loi. Ça suppose, à un moment, que le débat puisse avoir lieu sur tous les sujets. C’est la raison pour laquelle ça s’est polarisé sur les retraites. Ça ne veut pas dire qu’on a abandonné quoi que ce soit. Je défends la taxation des ultra-riches dans le débat budgétaire", ajoute-t-il, mentionnant sur son compte X "la taxe Zucman".

Sébastien Lecornu convie ses ministres ainsi que plusieurs groupes parlementaires pour un déjeuner

Sébastien Lecornu convie à 13h15 tous ses ministres avec leurs conseillers parlementaires, ainsi que les députés des groupes Ensemble pour la République, Horizons, Modem mais aussi les députés Liot, pour un déjeuner à Matignon, a appris BFMTV de sources concordantes.

Premier conseil des ministres et discours de politique générale: la journée à haut risque du nouveau gouvernement

Bonjour à tous et bienvenue dans ce direct consacré à l'actualité politique de la France alors que le deuxième jour de vie du gouvernement Lecornu II s'annonce compliqué. Deux événements sont à retenir:

  • Ce matin à 10 heures, le premier conseil des ministres se tiendra au palais de l'Élysée autour du chef de l'État et du Premier ministre.
  • Aux alentours de 15 heures, Sébastien Lecornu entre dans l'arène de l'Assemblée nationale et prononcera son discours de politique générale.
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