Les lycéens choqués après l'agression d'une élève au couteau pour une rupture amoureuse

La reprise s'est faite dans l'incompréhension ce mardi au lycée Louis Armand de Gleizé, où une jeune fille s'est faite poignardée lundi par un de ses camarades. Une cellule psychologique a été mise en place.

Au lendemain de l'agression au couteau dans l'enceinte du lycée Louis Armand à Gleizé, les élèves sont sous le choc. Une jeune fille de 15 ans a été poignardée - pour une déception amoureuse selon les premiers éléments de l'enquête - par l'un de ses camarades de classe à la sortie de l'établissement aux alentours de 16h45. Dans la cour comme dans les classes, l'incompréhension et l'émotion règnent.

"Je ne suis pas très confiant. On se dit que ça ne peut arriver qu'à une seule personne mais à tout le monde. Personne n'est à l'abri", témoigne un lycéen.

"Ça fait bizarre. On voit toujours ça dans les autres lycées mais là, c'est un peu plus choquant", poursuit un deuxième. "Quand ça se passe dans d'autres lycées, ça fait moins d'effets. Là, on ne se sent pas bien", surenchérit un autre élève au micro de BFMTV.
Une énième lycéenne s'inquiète elle de la sécurité: "Je n'avais pas envie de venir aujourd'hui", confie-t-elle.

Une cellule psychologique a été mise en place dans l'établissement scolaire, qui ne compte pas moins de 1.500 élèves.

L'adolescente toujours "entre la vie et la mort"

L'état de santé de l'élève de Première S n'est guère rassurant. Ce mardi matin, elle se trouvait toujours "dans un état stabilisé mais préoccupant", "entre la vie et la mort", selon les mots du proviseur, Bernard Vieilledent. De son côté, le procureur de la République de Villefranche-sur-Saône a confirmé que la victime avait reçu "au moins cinq coups de couteaux dans le dos".

La piste terroriste pour cette agression a rapidement été écartée et le motif d'un règlement de compte d'ordre personnel est désormais évoqué. Une enquête est en cours pour en déterminer les raisons exactes. L'agresseur, quant à lui, devrait rester en garde à vue 48 heures avant d'être présenté par le parquet de Lyon au pôle criminel de Lyon.

P. P.