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Sébastien Lecornu a reconnu devant les syndicats être "le Premier ministre le plus faible de la Ve République"

Sébastien Lecornu, le 27 février 2024 aux Invalides, à Paris

Sébastien Lecornu, le 27 février 2024 aux Invalides, à Paris - THOMAS SAMSON / POOL / AFP

Le chef du gouvernement a reçu ce mercredi 24 septembre à Matignon les syndicats et les organisations patronales.

Le Premier ministre Sébastien Lecornu a reconnu devant les syndicats être "le Premier ministre le plus faible de la Ve République", a appris BFMTV ce mercredi 24 septembre.

"Vous êtes devant le Premier ministre le plus faible de la Ve République. Tout ne peut pas venir de moi. Je n'ai pas 350 députés sur lesquels m'appuyer comme Édouard Philippe à l'époque. Tout ne peut pas venir de moi", a-t-il déclaré.

Quelques jours après la mobilisation massive des syndicats dans les rues de France pour contester les mesures d'austérité budgétaire, l'intersyndicale avait donné jusqu'à ce mercredi au Premier ministre pour réponse à leurs questions.

"Le Premier ministre n'a apporté aucune réponse"

Ils ont déploré "une occasion manquée" et appellent à une nouvelle mobilisation le 2 octobre. "Le Premier ministre n'a apporté aucune réponse claire aux attentes des travailleurs et des travailleuses", a déploré Marylise Léon, secrétaire de la CFDT, à l'issue de l'entretien entre les syndicats et Sébastien Lecornu.

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17:23

De son côté, Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT, a indiqué que l'intersyndicale a présenté "six revendications très claires" au Premier ministre.

Parmi ces revendications figurent notamment l'enterrement du budget de François Bayrou, le renoncement à l'assurance-chômage, la contribution des très hauts revenus et patrimoines ou encore l'abandon de la réforme des retraites, entre autres.

Mais pour l'intersyndicale, "aucune réponse" n'a été avancée par le Premier ministre sur ces revendications, à part sur l'assurance-chômage.

Loïc Besson avec Ilyana Hamiti