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Procès de Cédric Jubillar: la défense affirme que le téléphone de l'amant de Delphine a été détecté près du domicile Jubillar

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Le procès de Cédric Jubillar pour le meurtre de son épouse Delphine s'est ouvert le 22 septembre dernier à Albi (Tarn). Plusieurs témoignages sont très attendus lors de cette troisième semaine d'audience. L'amant de Delphine s'est exprimé à la barre ce lundi matin.

L'ESSENTIEL

  • Lors de cette troisième semaine d'audience au procès de Cédric Jubillar, plusieurs témoignages sont très attendus, notamment celui de l'amant de Delphine Jubillar qui s'est exprimé à la barre ce lundi 6 octobre. Lire la brève
  • Lors de son audition, l'amant de Delphine a fait part de son "intime conviction" de la culpabilité de Cédric Jubillar. Il a affirmé aussi avoir été étonné que Cédric Jubillar ne cherche pas à le rencontrer après la disparition de sa femme, alors que son identité était connue. Lire la brève
  • Au huitième jour de son procès, jeudi 2 octobre, Cédric Jubillar a reconnu avoir proféré des menaces de mort contre sa femme Delphine. Il assure cependant ne pas les avoir mises à exécution. Lire l'article
  • Lors de ce procès, plusieurs personnes ont rapporté avoir été témoins dans le passé du comportement très strict voire violent de Cédric Jubillar à l'encontre de son fils, Louis, âgé de 6 ans au moment des faits. L'accusé a reconnu avoir usé de méthodes éducatives autoritaires. Lire l'article

L'amant de Delphine dit être intimement convaincu de la culpabilité de Cédric Jubillar

Ce direct consacré au procès de Cédric Jubillar est désormais terminé. Interrogé à la barre ce lundi, l'amant de Delphine dit être intimement convaincu de la culpabilité de Cédric Jubillar.

Toujours à la barre, l'amant de Delphine Jubillar explique avoir appris la disparition de cette dernière le 16 décembre 2020, alors qu'il était au travail.

À la suite de sa prise de parole, la défense a souligné les contradictions entre ce que l'amant disait lors de ses premières auditions auprès des gendarmes et ce qu'il livre aujourd'hui. Merci de nous avoir suivis sur BFMTV.com.

L'audience est suspendue jusqu'à demain matin

Après ces quelques questions posées à Cédric Jubillar, l'audience est suspendue.

Elle reprendra demain, normalement avec l'audition d'autres voisins des Jubillar à Cagnac-les-Mines.

Pour Cédric Jubillar, la dispute que décrit son fils est "antérieure" à la nuit de la disparition

Concernant le témoignage de Louis, son fils âgé de 6 ans au moment des faits, qui dit avoir assisté à une dispute de ses parents, Cédric Jubillar affirme ce lundi qu'il n'a "rien à dire de plus".

"La discussion qu'il décrit est antérieure à cette soirée", explique l'accusé.

"Vous pensez qu'il amalgame les souvenirs?", questionne Me Laurent Boguet, avocat des enfants Jubillar. "Tout à fait", insiste Cédric Jubillar, haussant les épaules.

Selon lui, son fils a pu assister à "quelques" disputes entre ses parents: "Normalement, on fermait toujours la porte du couloir quand on se disputait. (...) On se criait dessus mais après c'était pas de grosses disputes."

Cédric Jubillar assure ne pas avoir entendu de cris ni d'aboiements la nuit des faits

Interrogé à propos des témoignages des deux voisines ayant entendu des cris et des aboiements dans la nuit, Cédric Jubillar se lève dans son box.

"Moi à cette heure-là j'étais en train de dormir donc j'ai rien entendu."

Elles ont peut-être entendu des cris et des bruits de chien mais je pense pas que ça venait de chez moi", répond-il.

À l'évocation de violences, Louis "a remis son masque" pendant son audition, affirme la gendarme

Toujours interrogée ce lundi, la gendarme qui a recueilli le témoignage de Louis indique que lors de son audition, en plein confinement, elle portait un masque.

"Louis avait le sien sous le menton. Lorsque j'ai abordé les violences, il a remis son masque", explique-t-elle.

"Et vous ne l'avez pas noté dans votre procès-verbal?", la questionne Me Emmanuelle Franck, avocate de Cédric Jubillar. "L'intégralité (de la retranscription) des paroles ont été faites, après à savoir si ce geste-là a été mentionné, je ne peux pas vous le dire."

"On a une audition filmée et ça apparaît", confirme Me Malika Chmani, avocate des parties civiles.

Selon la gendarme qui l'a auditionné, le fils des Jubillar a vu ses parents se disputer la nuit des faits

La gendarme qui a recueilli le témoignage de Louis Jubillar, 6 ans au moment de la disparition, évoque les changements entre la première et la deuxième audition de l'enfant.

Entendu une première fois le 16 décembre 2020, au lendemain des faits, Louis explique avoir regardé avec sa mère la finale de La France a un incroyable talent à la télévision avant d'aller se coucher, ne rapportant pas d'incident particulier.

Cependant, lors de sa seconde audition, le 19 janvier 2021, il ajoute avoir vu par l'entrebaîllement de la porte ses parents se disputer la nuit, alors qu'il était parti se coucher. "Ils se disputaient. Après, j'entendais des gros mots. J'entendais 'alors puisque c'est comme ça, on va se séparer', après je ne sais pas je me suis endormi", rapporte la gendarme.

Delphine Jubillar portait-elle ses lunettes le soir des faits? Oui, elle les avait sur le nez, rapporte Louis à la gendarme. Étaient-elles cassées? Oui, mais il évoque seulement une fissure. Celles-ci pouvaient encore être portées, explique-t-il dans ses mots. Ces mêmes lunettes seront retrouvées brisées, l'une des branches découverte derrière le canapé plusieurs jours après la disparition.

La gendarme qui a auditionné le fils des Jubillar pendant l'enquête à la barre

C'est au tour de la gendarme qui a entendu à deux reprises pendant l'enquête le fils des Jubillar, Louis, âgé de 6 ans pendant les investigations, alors qu'elle travaillait au sein de la Brigade de recherches d'Albi.

En uniforme, elle s'avance à la barre, et déroule sa déposition à partir de ses notes. Elle explique notamment avoir appliqué avec le petit garçon le protocole Nichd, plus connu sous le nom de procédure "Mélanie". Il s'agit d'un procédé permettant de recueillir la parole d'un jeune mineur sans influencer ses réponses et sans raviver le traumatisme.

"Il faut se mettre à la place de ces enfants qui ont vécu des choses traumatisantes et qui plus est doivent s'exprimer en face d'un gendarme", détaille-t-elle d'emblée.

Lire notre article sur la "procédure Mélanie"

La fille de la voisine des Jubillar confirme avoir elle aussi entendu des cris de femme

La fille de la voisine entendue précédemment s'avance à son tour à la barre. L'adolescente aux longs cheveux noirs, âgée de 15 ans aujourd'hui, avait 11 ans à l'époque des faits.

Elle confirme ce que disait sa mère juste avant elle: la nuit des faits, elles ont bien entendu les cris d'une femme qui semblait avoir peur, mêlés aux aboiements de chiens.

"On a pensé que c'était les chiens qui se battaient et que c'était une femme qui essayait de les séparer", indique-t-elle. "On est rentrées assez rapidement après qu'on a entendu ça."

La voisine dit avoir pensé à "une bagarre de chiens" en entendant des cris la nuit des faits

Interrogée par la présidente, la voisine des Jubillar explique avoir entendu à la fois des cris de femme et des aboiements de chiens. Elle indique avoir pensé à une "bagarre de chiens".

"Avez-vous envisagé d'appeler la gendarmerie?", lui demande alors la présidente.

Réponse: "À cet instant, lorsque j'ai entendu des cris, je me suis dit 'c'est une bagarre de chiens, madame essaie de séparer les chiens', c'est ce que j'imaginais. Je me suis dit 'je ne vais pas appeler la gendarmerie pour ça'."

Une voisine des Jubillar explique avoir entendu des cris la nuit des faits

Une voisine de Delphine et Cédric Jubillar, à Cagnac-les-Mines, dépose à son tour à la barre ce lundi après-midi. Elle explique habiter en contrebas de la maison des Jubillar, et avoir entendu les cris d'une femme le soir des faits.

Elle précise avoir regardé Retour vers le futur 2 avec son mari, et être sortie pour fumer une cigarette au moment où le personnage de Marty joue de la guitare.

"Tout était très calme, c'était lié au confinement, il n'y avait pas une voiture, il n'y avait personne.
Ce dont je me souviens, c'est que j'ai entendu des cris", indique-t-elle, ajoutant que sa fille, 11 ans à l'époque, l'a rejointe dehors.

"Toutes les deux on a entendu des cris venant de la droite. C'était une voix féminine. J'ai entendu des aboiements de chiens, ce soir-là", détaille-t-elle, expliquant avoir imaginé qu'une femme tentait de séparer des chiens en train de se battre. "J'ai dit à ma fille 'viens on va rentrer, maman a peur', et on est rentrées à la maison."

Des avocats demandent à ce que les enquêteurs soient entendus à nouveau sur les données de l'amant

L'avocat de la cousine de Delphine Jubillar, Me Philippe Pressecq, demande ce lundi après-midi une nouvelle expertise, alors qu'un autre conseil des parties civiles suggère plutôt que les deux enquêteurs soient réentendus.

L'avocat général, lui, estime que les enquêteurs en question doivent être entendus, dossier à l'appui.

"Je n'ai plus confiance dans les gendarmes. Je ne souhaite pas que ce soit les gendarmes eux-mêmes qui nous rapportent le dossier puisqu'ils ont été capables d'éluder des pièces", lance Me Alexandre Martin, avocat de Cédric Jubillar.

La présidente décide de mettre cette décision en délibéré et donc de se prononcer plus tard pour cela. L'audience reprend.

Pour la défense, les données téléphoniques de l'amant la nuit des faits n'ont pas été étudiées

Selon la défense de Cédric Jubillar, la téléphonie de l'amant le soir de la disparition n'a pas suffisamment été étudiée. Me Emmanuelle Franck indique que le téléphone portable de cet homme a activé une cellule non loin du domicile des Jubillar dans la nuit du 15 au 16 décembre, mais que les enquêteurs n'ont pas réalisé d'étude plus approfondie de la téléphonie de ce quadragénaire.

"La difficulté que l'on a, c'est que l'on a le retour des 216 études téléphoniques, il n'en manque qu'une, c'est la sienne", indique l'avocate.

Elle dénonce une "procédure altérée" quand son confrère, Me Alexandre Martin, pointe pour sa part une enquête "falsifiée".

L'audience est suspendue.

La défense pointe des contradictions dans le discours de l'amant de Delphine

La défense souligne les contradictions entre ce que l'amant disait lors de ses premières auditions auprès des gendarmes et ce qu'il livre aujourd'hui.

Le témoin affirme avoir déjà vu Delphine avec des lunettes? À l'époque, il ne s'en souvenait pas, rappelle Me Emmanuelle Franck, avocate de Cédric Jubillar.

L'amant croit savoir que l'infirmière et son mari faisaient chambre à part les jours précédant sa disparition? Ça n'est pas ce qu'il affirmait à l'époque aux enquêteurs.

Pour l'amant de Delphine Jubillar, la piste d'un départ pour le djihad est une "plaisanterie"

L'amant est à présent interrogé par Me Mourad Battikh, qui représente une partie de la famille de Delphine Jubillar.

"La piste du djihad, vous en pensez-quoi?", le questionne l'avocat. Lors des investigations, la piste d'un départ volontaire de l'infirmière pour le djihad avait été un temps étudiée.

"Comment disent les jeunes... "Mdr"? C'est une plaisanterie totale", répond l'amant.

Selon l'amant de Delphine, l'éducation des enfants étaient "l'une des raisons pour lesquelles elle voulait partir"

Après une suspension d'audience, l'amant de Delphine Jubillar répond aux questions des différentes parties.

Interrogé par l'avocat des enfants Jubillar, Me Laurent Boguet, il explique que l'éducation de Louis et Elyah était une source de tensions centrale entre Delphine et Cédric.

"C'était noir et sombre. C'était une des raisons pour lesquelles elle voulait partir", relate-t-il.

L'amant de Delphine dit être intimement convaincu de la culpabilité de Cédric Jubillar

Après avoir été interrogé pendant près d'une heure et demie par la présidente, l'amant de Delphine conclut sa déposition en affirmant avoir "l'intime conviction" de la culpabilité de Cédric Jubillar dans la disparition de l'infirmière.

"J'ai l'intime conviction que c'est Cédric Jubillar", assure-t-il.

L'amant dit ne pas comprendre pourquoi Cédric Jubillar "n'a jamais cherché à le rencontrer"

Toujours à la barre, l'amant de Delphine Jubillar explique avoir appris la disparition de cette dernière le 16 décembre 2020, alors qu'il était au travail. "Il y a un gendarme qui m'a appelé, je ne l'ai pas pris au sérieux. De mémoire, je lui ai dit 'Ce ne serait pas plutôt Cédric au téléphone?' Le monsieur s'est vexé."

Il affirme aussi avoir été étonné que Cédric Jubillar ne cherche pas à le rencontrer après la disparition de sa femme, alors que son identité était connue.

"Si les rôles étaient inversés, j'aurais cherché à le rencontrer pour lui casser la figure, ça c'est certain", commente l'amant.

L'intéressé le fixe toujours sans réagir.

L'amant de Delphine Jubillar raconte la séparation avec son épouse

Depuis une quinzaine de minutes, la présidente interroge l'amant de Delphine Jubillar sur la façon dont son épouse a appris qu'il avait l'intention de partir avec une autre femme.

C'est en tombant sur des messages entre son mari et Delphine que cette compagne a découvert cette relation extraconjugale, seulement quelques jours avant la disparition de l'infirmière en décembre 2020, relate-t-il: "Je suis passé à la casserole."

"Vous aviez une forme d'ambivalence? Vous aviez du mal à prendre votre décision?", le questionne la présidente. "Ambivalence, ce n'est pas le bon mot. J'ai mis quatre mois et demi à dire à (mon épouse) que j'allais la quitter. Il m'a fallu un moment pour me préparer, mais j'ai estimé que je n'avais pas trop traîné", répond-il ce lundi.

L'amant évoque une tentative de géolocalisation de Delphine Jubillar par son mari

Interrogé par la présidente, l'amant de Delphine Jubillar évoque un jour, début décembre 2020 lors duquel Cédric Jubillar a tenté de localiser son épouse, alors qu'elle se trouvait avec son amant.

"Une belle journée, ciel bleu, je m'en souviens comme si c'était hier. Elle m'a dit 'j'y crois pas, il essaie de me géolocaliser'", explique l'amant à la barre.

Selon les explications que fournira Cédric Jubillar à Delphine, c'est sa propre mère qui lui avait conseillé de faire ça "pour en savoir plus" sur ce fameux amant, poursuit-il.

Delphine Jubillar disait que Cédric n'était "pas sortable", selon son amant

Selon l'amant de Delphine Jubillar, cette dernière parlait assez peu de sa relation avec Cédric. "C'est quelque chose qu'elle éclipsait beaucoup dans nos discussions. (...) Les points qui revenaient le plus concernant M. Jubillar, c'était la difficulté avec les enfants et les travaux de la maison", indique-t-il.

"Elle disait qu'il était n'était pas 'sortable'", poursuit-il.

Pas de réaction du côté de l'accusé, qui le regarde depuis son box.

L'infirmière n'a cependant jamais évoqué de violences physiques ou psychologiques de la part de son mari. "J'étais à des années-lumière de penser que ça allait se finir comme ça", précise-t-il encore, assurant cependant avoir une "intime conviction".

"Nos discussions étaient intarrissables", rapporte l'amant de Delphine Jubillar

L'amant de l'infirmière disparue ont commencé à échanger au mois de juillet 2020, via l'application de rencontres Gleeden également. "Très clairement, je cherchais une relation extraconjugale, sans lendemain."

Ils se rencontrent pour la première fois le 29 juillet, au lac de Salvagnac. Peu à peu se noue une "histoire d'amour".

"Nos discussions étaient intarrissables", indique-t-il en précisant que leur histoire n'était pas simplement "charnelle".

"On essayait de se voir le plus souvent possible. On se voyait de manière discrète."

L'amant de Delphine Jubillar évoque son "histoire d'amour" avec la disparue

L'amant de Delphine Jubillar est à présent entendu. Chemise bleue, lunettes sur le nez, il reprend son souffle en s'avançant à la barre.

"Je trouve triste la tournure qu'a pris cette histoire d'amour. Les premiers et derniers mots que j'ai pu donner à Delphine, c'étaient des mots d'amour et de passion", a-t-il lancé en préambule.

"Parallèlement, tout ce que je vois, c'est que Delphine depuis un certain moment recevait des menaces de son mari, bien avant qu'elle disparaisse. Aujourd'hui la défense tourne la tête pour chercher un coupable", poursuit-il.

L'audience est ouverte

L'audience reprend ce lundi matin avec le témoignage d'un homme avec qui Delphine Jubillar correspondait via l'application de rencontres Gleeden puis sur Snapchat, au début de l'été 2020. Trop éloignés l'un de l'autre, ils ne se sont cependant jamais rencontrés.

"On pouvait parler assez tard. (...) On parlait de tout, les enfants revenaient souvent, on a échangé quelques photos. Il y avait de la sensualité certes, de la séduction, mais elle était surtout en recherche d'attention, elle voulait se rassurer sur le fait qu'elle voulait séduire", a-t-il expliqué.

Quant à son mari, "elle m'avait dit qu'il était absent de la vie familiale", explique-t-il.

Leurs échanges se sont progressivement arrêtés durant l'été. Il ajoute avoir contacté les autorités après avoir appris la disparition de Delphine Jubillar. "De ce que je savais, j'excluais la disparition volontaire."

Cédric Jubillar reconnaît des menaces de mort à l'encontre de son épouse

Jeudi, la cour a lu le témoignage de l'un des amis de Cédric Jubillar, qui dit avoir entendu ce dernier dire qu'il avait "envie de tuer" Delphine Jubillar, le week-end précédant la disparition de l'infirmière, en décembre 2020.

Invité à réagir à ce sujet, l'accusé a reconnu avoir proféré des menaces de mort à l'encontre de son épouse par le passé, mais sans les avoir mises à exécution.

"C’est pas pour autant que je l’ai fait, je reconnais avoir tenu ces propos", a-t-il lancé.

Les méthodes éducatives autoritaires de l'accusé évoquées

La semaine dernière, plusieurs proches du couple Jubillar ont affirmé avoir été témoins, avant la disparition de Delphine, du comportement strict voire violent de Cédric Jubillar sur son fils, Louis.

La tante de l'infirmière a notamment raconté avoir vu le peintre-plaquiste demander au petit garçon alors âgé de 6 ans, en août 2020, de s'agenouiller les mains sur la tête, en guise de punition.

Des méthodes éducatives très autoritaires que Cédric Jubillar, interrogé, reconnaît avoir utilisées. Il assure cependant ne pas se souvenir des épisodes de violences évoqués par certains témoins.

L'amant de Delphine Jubillar attendu à la barre

Bonjour et bienvenue dans ce direct consacré au procès de Cédric Jubillar.

En cette neuvième journée d'audience au tribunal d'Albi (Tarn), c'est l'amant de Delphine Jubillar qui doit prendre la parole ce lundi matin.

Cette semaine, plusieurs autres témoins très attendus doivent défiler à la barre, à l'image d'un ancien codétenu de l'accusé et deux de ses ex-compagnes, rencontrées après la disparition de Delphine Jubillar.

Cédric Jubillar, lui, devrait être longuement interrogé ce vendredi.

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