Crise politique: Sébastien Lecornu a échangé ce soir avec Bruno Retailleau

L'ESSENTIEL
- Malgré sa démission déposée ce matin, Sébastien Lecornu a accepté la demande d'Emmanuel Macron de "mener d'ultimes discussions avec les forces politiques" d'ici mercredi soir. Lire l'article
- Pour contrer la polémique engendrée par sa nomination, le ministre des Armées démissionnaire Bruno Le Maire a proposé à Emmanuel Macron "de se retirer du gouvernement sans délai". Lire l'article
- Les Insoumis réclament l'examen "immédiat" de la motion de destitution d'Emmanuel Macron, quand le Rassemblement national appelle à la dissolution de l'Assemblée nationale. Lire l'article
- Les socialistes demandent à Emmanuel Macron de nommer un Premier ministre "issu de la gauche et des Écologistes". Lire l'article
Sébastien Lecornu a 48 heures pour mener "d'ultimes négociations"
Ce direct consacré à l'actualité politique en France est désormais terminé, merci de l'avoir suivi sur BFMTV.com
Sébastien Lecornu a présenté sa démission à Emmanuel Macron. Ce dernier a chargé le Premier ministre démissionnaire de mener "d'ultimes négociations" "d'ici mercredi soir" avec les forces politiques. Une demande "acceptée" par Sébastien Lecornu.
"Je dirai au chef de l’État mercredi soir si cela est possible ou non, pour qu’il puisse en tirer toutes les conclusions qui s’imposent", a écrit le chef du gouvernement démissionnaire sur ses réseaux sociaux.
Pour Manuel Bompard, la situation est "d'une gravité absolue" et "sans précédent dans l'histoire de la Ve République"
Le coordinateur national de La France insoumise Manuel Bompard constate un moment "sans précédent dans l'histoire de la Ve République" du fait d'une "situation d'une gravité absolue".
Sur notre antenne, le député LFI des Bouches-du-Rhône plaide de nouveau pour un "retour aux urnes" et une démission d'Emmanuel Macron.
INFO BFMTV. Sébastien Lecornu a échangé ce soir avec Bruno Retailleau
Le Premier ministre démissionnaire Sébastien Lecornu a échangé ce soir par téléphone avec Bruno Retailleau, selon les informations de BFMTV.
Les deux hommes ont prévu de se revoir.
Gérard Larcher et Yaël Braun-Pivet participeront à la réunion du socle commun
Le Premier ministre démissionnaire Sébastien Lecornu recevra demain, à neuf heures, les représentants du socle commun à Matignon.
Le président du Sénat Gérard Larcher et la présidente de l'Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet participeront à cette entrevue, a appris BFMTV de sources concordantes.
Bruno Retailleau demande une rencontre bilatérale avec Sébastien Lecornu
Le patron LR Bruno Retailleau a demandé une rencontre bilatérale avec Sébastien Lecornu, a appris BFMTV de sources concordantes.
Par ailleurs, Bruno Retailleau ne se rendra pas à Matignon demain à neuf heures à la réunion du "socle commun", organisée par le Premier ministre démissionnaire.
Le PS refuse d'aller à une réunion de la gauche en présence de LFI
Le Parti socialiste n'ira pas à une réunion, qu'elle ait lieu mardi ou plus tard, "en présence de la France insoumise", a annoncé le secrétaire général Pierre Jouvet à l'AFP, confirmant un député du PS à BFMTV.
Ce dernier explique être "en désaccord avec l'unique porte de sortie proposée par Jean-Luc Mélenchon à cette crise", à savoir la destitution du président.
Mais le Parti socialiste continue de discuter avec ses partenaires "qui veulent proposer un gouvernement de gauche et écologiste pour trouver une issue collective et changer la vie des Français", a-t-il ajouté.
Olivier Faure explique "avoir parlé régulièrement" avec Gabriel Attal et se dit "prêt à tout" pour "rassurer" les Français
Sur TF1, Olivier Faure explique "avoir parlé régulièrement" avec l'ancien Premier ministre Gabriel Attal. "Je n'ai aucun problème avec qui que ce soit", détaille le Premier secrétaire du Parti socialiste.
"Si Gabriel Attal est prêt à ce qu'il y ait un Premier ministre de gauche, je ne peux pas lui refuser ce plaisir. Je suis prêt à tout ce qui permettra aux Français d'être rassurés (...) et d'avoir un budget qui ne sera pas régressif pour eux", argumente Olivier Faure.
Louis Aliot appelle Emmanuel Macron à "redemander au peuple de voter"
Au micro de BFMTV, le maire RN de Perpignan Louis Aliot appelle Emmanuel Macron à "redemander au peuple de voter".
"Cette épisode a assez duré. On a épuisé trois Premiers ministres sans qu'une politique valable soit mis en place", explique-t-il, assurant que le chef de l'État doit prendre "conscience de l'état du pays".
Pour Dominique de Villepin, Emmanuel Macron "détient les clés de l'apaisement ou du chaos"
L'ancien Premier ministre Dominique de Villepin estime qu'Emmanuel Macron "détient les clés de l'apaisement ou du chaos".
"La responsabilité de cet effondrement intérieur (...) incombe en définitive au Président de la République, et à lui seul", détaille-t-il sur ses réseaux sociaux.
Dominique de Villepin pointe "l'orgueil" d'Emmanuel Macron qui "a utilisé les divisions du Parlement pour (...) ne rien changer à la politique qu'il mène depuis huit ans".
Oliver Faure estime que Sébastien Lecornu "peut réussir" s'il "change de cap"
Olivier Faure estime sur TF1 que Sébastien Lecornu "peut réussir à une seule condition: c'est qu'il comprenne ce que les Français lui ont dit à plusieurs reprises (...): un changement de cap".
"S'il n'existe pas, on se heurtera aux mêmes oppositions et difficultés", prévient le patron des socialistes.
Olivier Faure plaide en faveur d'un "gouvernement de gauche" qui mènera des "compromis" et des "discussions"
Sur TF1, le Premier secrétaire du Parti socialiste Olivier Faure plaide pour qu'un "gouvernement de gauche puisse arriver après trois Premiers ministres de droite".
"Je demande le respect des Français et de leur vote", poursuit Olivier Faure.
"Nous viendrons avec l'Assemblée pour porter les réformes auxquels nous croyons", détaille le socialiste, prévenant que son parti serait "battu sur des sujets", et plaidant pour des "compromis" et des "discussions" entre les partis.
INFO BFMTV. Sébastien Lecornu reçoit trois ministres démissionnaires ce soir à Matignon
Le Premier ministre démissionnaire Sébastien Lecornu reçoit les ministres Amélie de Montchalin, Roland Lescure et Catherine Vautrin pour parler des sujets économiques et sociaux ce soir à Matgnon, a appris BFMTV de sources concordantes.
Le député LFI Paul Vannier assure que l'extrême droite "sert le même projet idéologique ( ...) que le macronisme"
Paul Vannier, député LFI du Val d'Oise assure sur le plateau de BFMTV que l'extrême droite "sert le même projet idéologique, en matière budgétaire et économique que celui du macronie".
"L'extrême droite est complice de la macronie (...) elle a permis aux représentants de la République d'occuper toutes les positions de pouvoirs à l'Assemblée nationale", ajoute-t-il.
Gabriel Attal "ne comprend plus les décisions" d'Emmanuel Macron
Gabriel Attal déclare que "comme beaucoup de Français," il "ne comprend plus les décisions" du président de la République, qui "donnent le sentiment d'une forme d'acharnement à vouloir garder la main".
"Le président a essayé trois fois la même chose depuis un an. Je pense qu'on peut essayer autre chose", a également estimé Gabriel Attal, invité du JT de TF1.
Le vice-président des Républicains estime sur BFMTV que Sébastien Lecornu "s'y est pris comme un pied"
Sur BFMTV, le maire du Touquet et vice-président des Républicains Daniel Fasquelle pointe "la responsabilité" de Sébastien Lecornu qui "s'y est pris comme un pied".
"Il annonce une déclaration de politique générale, alors que les discussions ne sont pas achevées. On a demandé des engagements sur un certain nombre de points, on ne les a jamais eus. Et, il cache à Bruno Retailleau la composition complète du gouvernement", liste-t-il sur notre antenne.
"On vit des heure graves": Gabriel Attal appelle à "partager le pouvoir"
Invité au 20 heures de TF1, le patron du parti présidentiel Renaissance Gabriel Attal appelle à "partager le pouvoir" dans le gouvernement. Il propose notamment "un changement de méthode".
"Les partis politiques doivent accepter avec un négociateur indépendant d'avoir des discussions sincères", ajoute-t-il.
Pour François-Xavier Bellamy, la nomination de Bruno Le Maire "est le symptôme du problème"
Le vice-président LR François-Xavier Bellamy assure que la nomination de Bruno Le Maire "n'est pas le problème, il est le symptôme du problème".
"Le problème c'est que ce gouvernement a été fait à l'Élysée" explique François-Xavier Bellamy qui appelle Emmanuel Macron à nommer "quelqu'un qui n'est pas de son camp".
Boris Vallaud répète que "la gauche et les Ecologistes" sont disponibles pour Matignon
Le député PS des Landes, et président du groupe socialiste à l'Assemblée nationale, Boris Vallaud répète sur BFMTV que "la gauche et les écologistes" sont disponibles pour Matignon. "Nous formulons la proposition de prendre nos responsabilités", assure-t-il soulignant que la gauche "cherche à construire une nouvelle alliance, de Ruffin à Glusckmann", sans les Insoumis.
"Nous ne demandons ni la dissolution, ni la destitution du président de la République", rappelle Boris Vallaud jugeant que c'est à Emmanuel Macron "de prendre sa responsabilité".
Le député PS se montre également perplexe face à la "mission" confiée par Emmanuel Macron à Sébastien Lecornu de "mener d'ultimes négociations". "Que peut-il proposer ou faire de plus?", s'interroge-t-il.
Sébastien Lecornu reçoit demain matin les chefs de partis du socle commun
Sébastien Lecornu reçoit demain matin, à 9 heures, les chefs de partis du socle commun, a appris BFMTV, confirmant une information du Parisien. Les Républicains n'ont pas confirmé leur participation à ce stade.
Un cadre du RN assure que son parti est prêt à investir des candidats dans 95% des circonscriptions
Face à l'hypothèse d'élections législatives anticipées, un cadre du Rassemblement national indique à BFMTV "ne pas avoir peur" de ce scénario.
"On multiple les commissions nationales d'investiture. Il y en a eu aujourd'hui, il y en aura encore demain", raconte-t-il, précisant que 95% des circonscriptions "sont déjà actées".
Concernant une éventuelle candidature de Jordan Bardella, sa candidature "sera où il souhaitera qu'elle sera".
SONDAGE BFMTV. Trois Français sur quatre jugent que Sébastien Lecornu a eu raison de démissionner
Les Français approuvent largement la démission du Premier ministre Sébastien Lecornu, révèle un sondage Elabe pour BFMTV. 75% jugent qu'il a eu raison de quitter le pouvoir.
Cette opinion est partagée par une majorité au sein de chaque électorat (notamment 69% chez les électeurs du camp présidentiel). Les électeurs des Républicains sont les plus partagés: 52% pensent que Sébastien Lecornu a eu "raison" de démissionner et 48% qu'il a eu "tort".
Retrouvez plus d'informations sur l'opinion des Français après la démission de Sébastien Lecornu dans notre article.
La vice-présidente du RN juge que son parti n'a "pas de responsabilité" dans ce "spectacle navrant"
La vice-présidente du Rassemblement national Edwige Diaz observe sur BFMTV un "spectacle navrant" dans lequel le RN n'a "pas de responsabilité". La députée de Gironde estime que le parti d'extrême droite est "différent de ceux qui nous gouvernent depuis 40 ans".
"Emmanuel Macron fait perdre du temps aux Français, il aurait dû dissoudre l'Assemblée nationale cet été", selon Edwige Diaz, qui observe que "pendant qu'on n'a pas de gouvernement, toutes les filières professionnelles souffrent".
Marine Tondelier propose "aux partenaires de gauche" de se réunir "demain à 9h" dans "un lieu neutre"
La secrétaire nationale des Ecologistes, Marine Tondelier, "propose à tous (leurs) partenaires de gauche" de se réunir "demain à 9h, dans un lieu neutre".
"Emmanuel Macron a 3 options: la cohabitation avec la gauche et les écologistes, choix qui à notre préférence, la dissolution, la démission. Notre travail est de nous préparer à toutes ces hypothèses", écrit sur X la conseillère régionale des Hauts-de-France.
Le CAC 40 termine en forte baisse de 1,36%
La Bourse de Paris a terminé en nette baisse, les investisseurs digérant la démission du Premier ministre français Sébastien Lecornu après avoir dévoilé dimanche soir une partie de son gouvernement.
Le CAC 40, l'indice vedette de la Bourse de Paris, a terminé en baisse de 1,36%, soit une forte perte de 109,76 points, pour s'établir à 7.971,78 points à la clôture.
Manuel Bompard pointe "l'irresponsabilité" des socialistes qui "refusent" de s'entretenir avec les Insoumis
Le coordinateur national de La France insoumise Manuel Bompard déplore "l'irresponsabilité" du Parti socialiste qui "refuse à ce stade une réunion" avec "les composantes fondatrices de la Nupes et du NFP".
Manuel Bompard précise qu'"une rencontre a eu lieu avec une délégation d'EELV menée par Marine Tondelier".
LFI indique que "la motion de destitution" d'Emmanuel Macron sera examinée mercredi au bureau de l’Assemblée nationale
LFI indique que la motion de destitution d'Emmanuel Macron, "signée par 104 parlementaires" sera examinée mercredi matin au bureau de l’Assemblée nationale.
"De cet examen au bureau dépendra la possibilité de voter la destitution du président de la République en commission et en hémicycle", abonde LFI dans un communiqué rappelant qu'il y a "un an, c’est le Rassemblement National qui avait enterré la précédente procédure de destitution".
"Titre à la une": Après la démission de Sébastien Lecornu, qui peut gouverner la France?
Il n’aura passé que 27 jours à Matignon. Le Premier ministre Sébastien Lecornu a remis sa démission à Emmanuel Macron, ce lundi, peu avant 10 heures.
Il était sous le feu des critiques des opposants et de la droite après avoir dévoilé une partie de son gouvernement, la veille, marqué par la reconduction d’un grand nombre de ministres.
Sa démission ouvre une nouvelle phase d’incertitude politique en France alors que plusieurs partis politiques réclament la dissolution de l’Assemblée nationale et la démission du chef de l’État.
Face à une "crise de régime", Marine Le Pen appelle Emmanuel Macron à "démissionner" ou à "dissoudre" l'Assemblée nationale
Sur ses réseaux sociaux, Marine Le Pen estime que la "solution" à cette "crise de régime" est "entre les mains" d'Emmanuel Macron. La cheffe de file des députés RN déclare que le chef de l'État "dispose de deux voies possibles: soit la démission, soit la dissolution".
"La Constitution lui confie (...) de veiller au bon fonctionnement des institutions", rappelle Marine Le Pen.
Sébastien Lecornu ne souhaite pas être renommé Premier ministre par Emmanuel Macron
Sébastien Lecornu a dit à Emmanuel Macron ne pas souhaiter être renommé Premier ministre, a appris BFMTV de sources concordantes confirmant une information du Figaro.
"Ultimes négociations" de Sébastien Lecornu: Marine Tondelier dénonce "les derniers messages d'un monde politique en train de s'effondrer"
La patronne des Ecologistes Marine Tondelier a dénoncé l'oeuvre d'un "monde politique en train de s'effondrer" après que le président Emmanuel Macron a demandé au Premier ministre démissionnaire Sébastien Lecornu de mener "d'ultimes négociations" d'ici "mercredi soir".
"Tout ça est un peu triste. C'est vraiment les derniers messages d'un monde politique qui est en train de s'effondrer et qui s'accroche comme une moule à son rocher", a estimé Marine Tondelier devant la presse.
Le député socialiste Arthur Delaporte plaide pour "une cohabitation" face à "une situation qui nous contraint de négocier"
Sur BFMTV, le député socialiste Arthur Delaporte plaide pour "une cohabitation" plutôt qu'une dissolution, estimant que cela "ne réglera pas la tripolarisation du champ politique".
Un retour aux urnes "ne sortirait pas de la situation qui nous contraint de négocier et discuter", estime l'élu socialiste, qui estime que "les électeurs qui ont fait le front républicain il y a deux ans le referont".
Eric Ciotti déclare que le RN et ses alliés "censureront systématiquement tout gouvernement" jusqu'à une dissolution
À l'issue d'une réunion du RN, Éric Ciotti, patron de l'UDR allié au parti de Jordan Bardella, déclare que leur groupe à l'Assemblée nationale "censurera automatiquement tout gouvernement".
"Aucun gouvernement ne peut bénéficier de notre soutien", lance-t-il estimant que "la seule solution, c'est l'élection".
"Nous appelons de nos vœux la dissolution. (...) Il faut retourner aux urnes, et il faut le faire le plus vite possible", abonde le député des Alpes-Maritimes.
Le RN a acté lors de sa réunion une censure de tout gouvernement à priori
Lors de sa réunion, le groupe Rassemblement national a acté une censure de tout gouvernement a priori, indiquent plusieurs participants à BFMTV. Y compris un gouvernement Lecornu 2.
"Marine Le Pen n’est pas sensible au comique de répétition", déclare un participant.
Pour Les Républicains, un départ de Bruno Le Maire "ne réglerait rien"
Sur BFMTV, la sénatrice de Paris et porte-parole des Républicains Agnès Evren explique que son parti "a quitté le gouvernement sur une perte de confiance".
"Le sujet, c'est pas Bruno Le Maire", poursuit-elle, estimant qu'un éventuel départ du ministre démissionnaire des Armées "ne réglerait rien".
"Le casting a sonné comme une douche froide. Au sommet de l'État, ils n'entendent et n'écoutent rien", constate-t-elle sur notre antenne.
Agnès Evren raconte "avoir senti Bruno Retailleau ce matin extrêmement affecté, car on a eu le sentiment de s'être fait rouler dans la farine".
Emmanuel Macron "prendra ses responsabilités" en cas d’échec des "ultimes négociations" de Sébastien Lecornu
Emmanuel Macron a indiqué qu’il "prendrait ses responsabilités" en cas d’échec des "ultimes négociations" de Sébastien Lecornu, a indiqué l'entourage du président de la République à BFMTV.
Sébastien Lecornu a "accepté" de "mener d'ultimes discussions avec les forces politiques"
Sébastien Lecornu dit sur X avoir "accepté à la demande du Président de la République de mener d’ultimes discussions avec les forces politiques pour la stabilité du pays".
"Je dirai au chef de l’Etat mercredi soir si cela est possible ou non, pour qu’il puisse en tirer toutes les conclusions qui s’imposent", ajoute-t-il.
Emmanuel Macron demande à Sébastien Lecornu de mener "d'ultimes négociations" "d'ici mercredi soir"
Emmanuel Macron a demandé à Sébastien Lecornu de mener "d'ici mercredi soir d'ultimes négociations" afin de "définir une plateforme d'action et de stabilité pour le pays", annonce l'Elysée.
La réunion du RN a commencé
Prévue à 17h, la réunion du Rassemblement national a commencé avec une vingtaine de minutes de retard.
Sébastien Lecornu reçu en ce moment au Sénat par Gérard Larcher
Le Premier ministre démissionnaire Sébastien Lecornu est reçu en ce moment au Sénat par Gérard Larcher, a-t-on appris de l'entourage du président de la chambre haute de l'Assemblée nationale.
Bruno Le Maire a proposé à Emmanuel Macron "de se retirer du gouvernement sans délai"
Le ministre démissionnaire des Armées Bruno Le Maire a annoncé sur X avoir proposé à Emmanuel Macron "de se retirer du gouvernement sans délai" et de "transférer (ses) responsabilités de ministre" "au Premier ministre". Une proposition que le président de la République "a acceptée" selon lui.
"Je souhaite que cette décision permette la reprise des discussions en vue de former un nouveau gouvernement, dont la France a besoin", a-t-il ajouté.
A ce stade, Bruno Le Maire reste ministre démissionnaire des Armées.
Retrouvez notre article sur la proposition de Bruno Le Maire ici.
Sébastien Lecornu quitte l'Élysée après un entretien avec Emmanuel Macron
Le Premier ministre démissionnaire Sébastien Lecornu quitte l'Élysée après un entretien de près d'une heure avec le président Emmanuel Macron.
Le groupe parlementaire Liot prône "un large rassemblement de l'arc républicain"
Le groupe Libertés, indépendants, outre-mer et territoires (LIOT) à l'Assemblée nationale "réitère" dans un communiqué sa "volonté d'agir pour aboutir à un large rassemblement de l'arc républicain qui apportera la stabilité dont la France a besoin jusqu'à la prochaine élection présidentielle".
Liot se désigne dans ce communiqué comme un "groupe parlementaire libéré de toute ambition présidentielle", et "capable de parler aussi bien à la droite qu'à la gauche".
Gabriel Attal remet sur la table l'idée d'un "négociateur"
Après la chute de François Bayrou, Gabriel Attal avait proposé qu'un "négociateur" soit désigné par Emmanuel Macron afin de trouver un "compromis" avant la nomination d'un Premier ministre.
Une idée que le secrétaire général du parti Renaissance remet sur la table lors d'une réunion avec le bureau exécutif du parti, a appris BFMTV d'une source participante. Gabriel Attal prône le "quoi avant le qui".
La CGT estime qu'Emmanuel Macron "fait le choix du chaos institutionnel"
"Le président de la République a fait le choix du chaos institutionnel" et son Premier ministre Sébastien Lecornu "n'a pas eu le courage d'affronter les grands patrons" ou de "rompre avec la politique de l'offre", accuse la CGT dans un communiqué transmis à l'AFP.
Emmanuel Macron "prend le risque de transformer une crise sociale et démocratique en crise de régime", poursuit la deuxième centrale syndicale de France, qui estime qu'"il n'y aura pas de stabilité sans justice sociale".
Fabien Roussel souhaite la nomination d'un "Premier ministre et un gouvernement de gauche"
Le Secrétaire national du Parti communiste français, Fabien Roussel, appelle Emmanuel Macron à "nommer enfin un Premier ministre et un gouvernement de gauche".
"Depuis début septembre des millions de travailleurs et travailleuses se mobilisent pour les salaires, les retraites, l’emploi, l’industrie, les services publics. Il faut les entendre!", rappelle la figure du PCF dans un communiqué.
Fabien Roussel précise également que son parti "échangera dans les jours qui viennent avec les forces de gauche".
Le PS appelle Emmanuel Macron à "nommer un Premier ministre de gauche"
Le Secrétaire général du Parti socialiste, Pierre Jouvet, estime que "la priorité doit être donnée à la gauche et aux Ecologistes pour gouverner ce pays et proposer une alternative forte".
"Nous demandons au président de la République la nomination d'un Premier ministre issu de la gauche ou des Ecologistes, ouvert au compromis et s'engageant à ne plus utiliser l'article 49.3", déclare Pierre Jouvet, à l'issue d'une réunion du parti.
Marine Tondelier mène des échanges bilatéraux avec les partis de gauche
La secrétaire nationale des Écologistes Marine Tondelier mène actuellement des échanges en bilatéral avec chaque parti de gauche, LFI, le PS et le PCF.
Le Premier ministre démissionnaire Sébastien Lecornu de nouveau à l'Elysée
Le Premier ministre démissionnaire Sébastien Lecornu est revenu cet après-midi à l'Elysée, a constaté une journaliste de l'AFP.
Sa voiture a franchi la porte du 55 rue du Faubourg Saint-Honoré à 16H15.
Un bureau politique d'Horizons organisé à 18h
Un bureau politique Horizons va se tenir à 18h en visio, nous apprend une source parlementaire du parti. Il sera élargi à tous les parlementaires.
Son fondateur Édouard Philippe assistera à cette réunion en visioconférence.
Aucune prise de parole d'Emmanuel Macron n'est prévue à ce stade
Emmanuel Macron ne prévoit pas de prendre la parole "à ce stade", a appris BFMTV de sources concordantes.
La réunion à Matignon autour de Sébastien Lecornu est terminée
La réunion à Matignon entre Sébastien Lecornu et ses ministres démissionnaires est désormais terminée.
Le Premier ministre démissionnaire avait voulu réunir ses éphémères ministres autour d'un déjeuner à la mi-journée. Bruno Retailleau ne s'y est pas rendu, avait-on appris auprès de son entourage.
Selon un ancien ministre LR, Bruno Retailleau a perçu la nomination de Bruno Le Maire comme "une mesure de défiance"
Un ancien ministre LR déclare à BFMTV que Bruno Retailleau "s’est senti trompé car le Premier ministre ne lui a jamais parlé de Bruno Le Maire".
"Il était furieux et a considéré que c’était une mesure de défiance", abonde-t-il tout en précisant que "ce n’est pas Bruno Le Maire en tant que tel le problème".
"C’est le sentiment de s’être fait duper. On préfère avoir un opposant qui nous dit des vérités qu’un allié qui nous ment", lance cet ancien ministre.
Le Medef annonce le report de son meeting prévu le 13 octobre
Le Medef, première organisation patronale française, a annoncé reporter son meeting du 13 octobre à Paris, disant vouloir contribuer à "l'apaisement" du pays après la démission du Premier ministre Sébastien Lecornu.
"Le Mouvement des entreprises de France, conscient de ses responsabilités envers tous les chefs d'entreprise mais aussi envers notre pays, décide de reporter le grand rassemblement patronal du 13 octobre prochain. Le moment d'extrême tension que nous traversons nous incite à contribuer à participer à l'apaisement du pays", a-t-il déclaré dans un communiqué.
Jordan Bardella juge que les LR, "béquille du macronisme", "tentent de se grimer en opposants"
"Quelques heures après avoir accepté de participer au gouvernement, des années après avoir été, en toutes circonstances, la béquille du macronisme, les Républicains tentent désormais de se grimer en opposants", dénonce sur X le président du RN Jordan Bardella.
Avant d'ajouter: "Personne ne doit être dupe: leurs seuls désaccords portent sur les négociations de boutiques pour obtenir tel ou tel ministère".
L'entourage de Laurent Wauquiez estime que "Bruno Retailleau a détruit le gouvernement en un tweet"
L'entourage de Laurent Wauquiez, président du groupe Droite républicaine à l'Assemblée nationale, estime que Bruno Retailleau, patron des LR, "a détruit le gouvernement en un tweet".
Après l'annonce d'une partie du gouvernement hier soir, le ministre reconduit à l'Intérieur a déclaré que "la composition du Gouvernement ne reflétait pas la rupture promise" et avait annoncé convoquer le comité stratégique des Républicains. Le Premier ministre a finalement déposé sa démission ce matin.
Gabriel Attal et Olivier Faure au 20h de TF1 ce soir
Le secrétaire général du parti Renaissance Gabriel Attal et le Premier secrétaire du Parti socialiste Olivier Faure seront au 20h de TF1 ce lundi soir.
"J'ai honte de notre vie politique": Marc Fesneau appelle au "sursaut" pour "refuser le chaos"
Le président du MoDem à l'Assemblée nationale, Marc Fesneau, répète sur X sa "honte".
"J’ai honte de notre vie politique", lance-t-il. "L'irresponsabilité individuelle, les ambitions présidentielles et les petits calculs mesquins sont en train de faire sombrer le pays dans le chaos. Au bout, les seules victimes seront les Français".
L'ancien ministre appelle au "sursaut". "Que ceux qui refusent ce chaos, qui ne se résolvent pas à l'impuissance, qui aiment notre pays par-dessus toute autre considération, se parlent enfin et vraiment", abonde le député du Loir-et-Cher.
Ian Brossat assure que le PCF "discutera avec l'ensemble de la gauche"
Le porte-parole du Parti communiste français, Ian Brossat, assure qu'ils "discuteront avec l'ensemble des forces de gauche", le PS, les Ecologistes et les Insoumis
"Pour que le moment venu, la gauche soit prête à gouverner si enfin le président écoute les urnes et nomme un Premier ministre de gauche" ou "en cas de dissolution", explique-t-il au micro de BFMTV à l'issue d'une réunion du PCF.
"La solution, c'est qu'on est un président de la République qui arrête de faire n'importe quoi", lance Ian Brossat. "Les Français n'en peuvent plus, ils veulent que leur vie quotidienne s'améliore".
Lucie Castets appelle "toutes les forces de gauche" à "dialoguer" et à "se tenir prêtes"
La candidate désignée par le Nouveau Front populaire au poste de Premier ministre après les élections législatives anticipées de 2024, Lucie Castets, déclare sur X qu'il "n'est pas trop tard pour respecter les résultats de 2024".
"Il y a un an, on nous décrivait exactement la situation actuelle si la gauche était à Matignon (...) Toutes les forces de gauche qui avaient permis de tenir l’extrême droite en échec doivent dialoguer et se tenir prêtes", abonde-t-elle.
Eric Coquerel pense que la "cohabitation n'aura pas lieu"
Le député insoumis Eric Coquerel appelle à arrêter "de semer des illusions" quant à la nomination d'un gouvernement de gauche par Emmanuel Macron.
"Il ne le fera pas (...) "La cohabitation n'aura pas lieu", assure-t-il demandant "le retour aux urnes".
Bruno Retailleau ne se rendra pas au déjeuner à Matignon
Le Premier ministre Sébastien Lecornu va rencontrer ses ministres démissionnaires à Matignon autour d'un déjeuner. Bruno Retailleau ne s'y rendra pas, a-t-on appris de son entourage.
Marine Tondelier affirme que les Ecologistes "envisagent de pouvoir gouverner"
La secrétaire nationale des Ecologistes, Marine Tondelier, explique sur BFMTV avoir proposé ce matin "un rendez-vous à tous (leurs) partenaires" dans l'après-midi afin que chaque parti "prenne ses responsabilités".
"Nous avons proposé à l'ensemble de nos partenaires de nous rencontrer dans l'après-midi pour s'assurer que tout le monde est prêt à envisager les trois scénarios", abonde-t-elle citant la "dissolution", la "démission" d'Emmanuel Macron ou la nomination d'un Premier ministre "de gauche ou écologiste".
Marine Tondelier affirme que les Ecologistes "envisagent de pouvoir gouverner".
Pour Marine Tondelier la réunion proposée par Jean-Luc Mélenchon à gauche "n'aura pas lieu"
La patronne des écologistes Marine Tondelier estime que la réunion proposée par la figure insoumise Jean-Luc Mélenchon aux partis de gauche cette après-midi "n'aura pas lieu".
"Le PS ne va pas accourir chez LFI comme si de rien n'était", juge-t-elle. "Ce qui a été dit et fait les mois précédents laissent des traces."
"Nous ne sommes pas en mesure d'être tous à 16h ensemble dans une même pièce comme si rien ne s'était passé", insiste-t-elle.
Jordan Bardella appelle à "retourner aux urnes" au "plus tôt"
Le président du Rassemblement national Jordan Bardella insiste sur "la nécessité de retourner aux urnes".
"Il faut que la plaisanterie s'arrête", lance-t-il. "Plus tôt, nous retournons aux urnes, plus tôt, nous retrouverons le chemin de la stabilité".
"Nous considérons que tout gouvernement aussi macroniste qu'il soit n'aura aucune légitimité pour agir", abonde le député européen. "Notre position initiale qui constitue à dire s'il n'y a pas rupture, il y a censure, demeurera".
"Un problème de confiance": Bruno Retailleau déplore que Sébastien Lecornu lui ait "caché" la nomination de Bruno Le Maire au gouvernement
Le patron des LR, Bruno Retailleau déplore que Sébastien Lecornu lui ait "caché" la nomination de Bruno Le Maire aux Armées.
"Hier, j'ai été pendant 1h30 avec le Premier ministre avant que la composition du gouvernement ne soit annoncée", explique le ministre de l'Intérieur démissionnaire sur TF1. "Jamais il m'a dit, il m'a caché la nomination de Bruno Le Maire".
Pour Bruno Retailleau, cela marque "un problème de confiance". "Quand on est dans une équipe, il y a besoin de confiance" abonde-t-il. "Moi je ne peux pas m'engager dans un gouvernement où on ne me dit pas tout".
Bruno Retailleau estime qu'il est "hors de question de cautionner un Premier ministre de gauche"
Bruno Retailleau a déclaré sur TF1 qu'il était "hors de question" pour son parti de "cautionner un Premier ministre de gauche".
Bruno Retailleau ne se sent "pas du tout" responsable de la démission de Sébastien Lecornu
Le président des Républicains Bruno Retailleau a indiqué qu'il ne se sentait pas "du tout" responsable de la démission de Sébastien Lecornu.
Il a demandé au chef de l'État de prendre la parole "évidemment".
Marion Maréchal appelle à la création d'une "coalition des droites" de LR au RN
L'eurodéputée Marion Maréchal appelle à la création d'une "coalition des droites la plus large possible" allant de LR au RN
Cette dernière réclame à Bruno Retailleau d'"écouter ses électeurs" et de construire un "programme commun" capable de "battre la gauche".
Fin de la réunion d'urgence des LR qui veulent "être utile au pays" et ne pas "servir de béquille"
En sortant de sa réunion, LR "veut être utile à notre pays", comme l'explique François-Xavier Bellamy.
Le vice-président du parti le martèle: "le Président de la République n'a pas tiré les conclusions" de la dissolution et ne sera "pas là pour servir de béquille".
Sandrine Rousseau appelle "les amis" du PS à venir "discuter", sinon "vous en paierez le prix dans les urnes"
"Venez". Sur BFMTV, Sandrine Rousseau appelle "les amis" du PS à venir "discuter" avec les forces politiques de gauche.
"Si vous ne venez pas, c'est vous qui aurez la faute, vous qui refuserez l'union, vous qui en paierez le prix dans les urnes", lance-t-elle.
Face à un "moment historique", Emmanuel Macron est "l'origine du chaos" juge Jean-Luc Mélenchon
Jean-Luc Mélenchon note, après la démission de Sébastien Lecornu, "un moment historique sans précédent dans la Ve République".
Le leader de LFI appelle à "prendre à bras le corps le cœur du problème, c'est-à-dire le président de la République et sa légitimité de continuer à décider dans de tels circonstances. Il est l'origine du chaos".
Yaël Braun-Pivet appelle à la création d'un "pacte de stabilité et de responsabilité"
La présidente de l'Assemblée nationale écrit sur X que "la voie du dialogue est encore possible" selon elle.
"Nos concitoyens attendent que nous nous mettions autour de la table. Il est urgent de définir un pacte de stabilité et de responsabilité pour répondre à leurs attentes", poursuit Yaël Braun-Pivet.
Avec la chute du gouvernement Lecornu, la nomination de Jean Castex à la tête de la SNCF est suspendue
La nomination de Jean Castex à la tête de la SNCF et de Marie-Ange Debon pour prendre la direction de La Poste sont en attente après la démission du chef du gouvernement.
En effet, les décisions des commissions parlementaires dédiées ne pourront pas être validées en Conseil des ministres.
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Le député socialiste Arthur Delaporte préfère un Premier ministre de gauche plutôt qu'une dissolution
Arthur Delaporte, député PS du Calvados, se dit sur BFMTV davantage favorable à la nomination d'un Premier ministre de gauche qu'à une dissolution de l'Assemblée nationale.
"Il y aurait toujours trois blocs à l'Assemblée", estime ce dernier.
Les membres du gouvernement nommés hier pourront bénéficier de leurs avantages d’anciens ministres, dont trois mois de salaire
Alors que le décret de nomination des nouveaux ministres a bien été publié au Journal officiel, les nouveaux membres du gouvernement Lecornu pourront bénéficier de leurs avantages d’anciens ministres, dont trois mois de salaire (environ 28.000 euros brut chacun).
D'ailleurs, Bercy confirme auprès de BFMTV que "les affaires courantes reviennent à Roland Lescure et à Amélie de Montchalin, le décret portant nomination des ministres ayant été publié hier".
Le PCF se réunit à 14 heures
Le comité exécutif du Parti communiste français se réunit à 14 heures aujourd'hui en début d'après-midi.
Emmanuel Macron de retour à l'Élysée après avoir marché longtemps dans Paris téléphone à la main (document BFMTV)
Le président de la République a assisté ce matin, après la démission de son Premier ministre, à une répétition de la panthéonisation de Robert Badinter, prévue jeudi.
Depuis, Emmanuel Macron a fait son retour au palais de l'Élysée après avoir marché longtemps dans Paris téléphone à la main, selon des images captées par BFMTV sur l'île de la Cité.
Marine Tondelier annonce que les "Écologistes rencontreront l’ensemble de leurs partenaires dans la journée"
La secrétaire nationale des Écologistes annonce sur X que les "Écologistes rencontreront l’ensemble de leurs partenaires dans la journée"
"Notre camp politique doit être à la hauteur de l’histoire et des difficultés que rencontre notre pays. Pour la France, pour les françaises et pour les français, nous y prendront toute notre part", poursuit-elle.
Éric Ciotti appelle "à un retour aux urnes", le mieux "serait une présidentielle"
Le président des députés UDR observe le "dernier soubresaut" d'un système "mourant" après le départ de Sébastien Lecornu "qui a failli".
Éric Ciotti appelle "à un retour aux urnes" et que le président tire les conclusions de la situation via "les élections" qui, au mieux, "seraient une présidentielle".
L'Allemagne déclare qu'une "France stable" est importante pour l'Europe
Une "France stable" est importante pour l'Europe, dit Berlin après la démission de Sébastien Lecornu.
Valérie Pécresse réclame l'organisation d'un référendum pour "donner la parole aux Français"
La présidente LR de la région Île-de-France juge qu'Emmanuel Macron a "encore une arme dans la manche". Celle du référendum, sur des sujets "qui concernent les Français", comme l'immigration ou le rétablissement des finances publiques.
"Aujourd'hui, il faut donner la parole aux Français", ajoute Valérie Pécresse.
Bernard Cazeneuve appelle au "sursaut" et regrette un pays qui "s’affaisse" et des institutions qui "vacillent"
L'ancien Premier ministre socialiste fustige sur X qu'à "force d’irresponsabilité au plus haut niveau, de combinaisons médiocres et d’ambitions solitaires, notre pays s’affaisse, nos institutions vacillent".
"Nous devons collectivement aux Françaises et aux Français une solution à leur hauteur. Un sursaut", réclame Bernard Cazeneuve.
Mathilde Panot repartage une pétition sur la destitution d'Emmanuel Macron
Lancée le 16 septembre, la pétition appelant à la "destitution du Président Emmanuel Macron" est repartagée ce matin par Mathilde Panot. Elle appelle les Français à la signer "massivement".
La France insoumise propose aux autres partis de gauche "une rencontre cet après-midi"
Le leader de La France insoumise propose "une rencontre cet après-midi aux organisations fondatrices de la NUPES et du NFP" afin "d’envisager toutes les hypothèses" suivant la démission de Sébastien Lecornu.
"Une situation politique sans précédent historique se présente. Nous avons le devoir d'y répondre en redonnant la parole au peuple", ajoute Jean-Luc Mélenchon.
Xavier Betrand exhorte le président de la République "à parler"
Le président LR de la région Hauts-de-France arrive, comme nombre de cadres du parti, au siège des Républicains en face de l'Assemblée nationale.
Xavier Bertrand estime qu'il y a "urgence à ce (qu'Emmanuel Macron, NDLR) se remette à présider notre pays" et l'appelle "à parler".
Les Écologistes réunis "en conseil politique d’urgence"
Marine Tondelier, secrétaire nationale des Écologistes, indique que ses troupes sont réunies "en conseil politique d’urgence".
"Dès le jour de sa nomination début septembre, je vous avais dit que l’équation de Sébastien Lecornu était insoluble", assure cette dernière.
La démission d'Emmanuel Macron serait "sage", la dissolution "absolument incontournable" pour Marine Le Pen
La cheffe de file du Rassemblement national Marine Le Pen estime qu'une démission d'Emmanuel Macron serait une décision "sage", mais a surtout appelé le chef de l'État à une dissolution qu'elle juge "absolument incontournable".
"Je n'ai pas à l'appeler à le faire. S'il prend la décision de le faire je pense que ce serait une décision, là encore, sage. Ce qui est sûr c'est (que) la dissolution (de l'Assemblée nationale), elle, est absolument incontournable", a insisté la patronne du parti d'extrême droite après la démission spectaculaire de Sébastien Lecornu, moins d'un jour après la constitution de son gouvernement.
Olivier Faure salue un "gaulliste" qui vient de "démissionner avec dignité et honneur"
Le premier secrétaire du PS, salue sur X "un gaulliste" qui "vient de démissionner avec dignité et honneur".
"Je me demandais si il restait un gaulliste dans ce pays. Il en restait un, et il vient de démissionner avec dignité et honneur", écrit ce dernier.
Plus d'informations ici.
Sébastien Lecornu était "prêt à des compromis" mais "les partis ont fait mine de ne pas voir les avancées"
Sébastien Lecornu assure au moment de quitter Matignon avoir été "prêt aux compromis", tout en fustigeant l'attitude des partis politiques qui "ont fait mine de ne pas voir les avancées".
Sébastien Lecornu regrette l'appétit "partisan" de certaines formations politiques lors d'une formation de gouvernement "pas fluide"
Le Premier ministre démissionnaire estime que la composition du gouvernement "n'a pas été fluide", il dénonce l'appétit "partisan" de certaines formations politiques lié à l'arrivée de l'élection présidentielle.
49.3: Sébastien Lecornu juge que les formations politiques "ont fait mine de ne pas voir la rupture profonde" de ne pas s'en servir
Sébastien Lecornu fustige à Matignon le fait que "les formations politiques ont fait mine de ne pas voir la rupture profonde de ne pas se servir de l'article 49.3".
Sébastien Lecornu juge que les conditions "ne sont pas remplies" pour gouverner
Le Premier ministre démissionnaire estime que la tâche est "difficile, sans doute encore plus en ce moment" et estime que les conditions "ne sont pas remplies" pour gouverner.
Marine Le Pen appelle à dissoudre l'Assemblée nationale
Marine Le Pen salue "une mesure de sagesse" après la démission du Premier ministre. Elle s'interroge sur la capacité du président à "resister à la dissolution".
"Je l'appelle à dissoudre l'Assemblée nationale, nous sommes au bout du chemin. Il n'y en aura pas plus demain (...) On est au bout de la blague, la farce a assez duré", estime la patronne des députés RN.
INFOGRAPHIE. Avec 27 jours à Matignon, Sébastien Lecornu est le Premier ministre le plus éphémère de la Ve République
27 jours: voilà le mandat le plus court jamais observé pour un Premier ministre en exercice dans la Ve République.
Découvrez l'infographie de BFMTV classant l'ensemble des chefs du gouvernement en fonction de leur longévité à Matignon.
Michel Barnier lance "un appel au calme" et à "penser aux Français"
L'ancien Premier ministre Michel Barnier lance, au moment d'entrer au comité stratégique des LR, "un appel au calme" et à "penser aux Français".
La passation de pouvoir annulée à Bercy
La passation de pouvoir entre Roland Lescure et Éric Lombard prévue à 13 heures à Bercy est annulée, a appris BFMTV de conseillers ministériels.
David Lisnard, vice-président des LR, appelle Emmanuel Macron à programmer "sa démission"
Le maire de Cannes et vice-président des LR juge sur X que "l’intérêt de la France commande qu’Emmanuel Macron programme sa démission".
"La Vème République et l’avenir de notre pays sont en jeu", écrit David Lisnard.
Agnès Pannier-Runacher juge qu'on ne pourra pas gouverner "en faisant l'économie de la gauche"
La ministre de la Transition écologique, de la Biodiversité, de la Forêt, de la Mer et de la Pêche démissionnaire estime après la démission de Sébastien Lecornu qu'on ne pourra pas gouverner "en faisant l'économie de la gauche".
"À ceux qui pensent encore que l’on pourrait gouverner en faisant l’économie de la gauche, je dis : vous vous trompez", écrit-elle sur X.
Le comité stratégique des LR maintenu, "toutes les hypothèses" vont être évoquées
Les LR en ordre de bataille. Le comité stratégique du parti dirigé par Bruno Retailleau, et qui a largement accéléré le départ de Sébastien Lecornu, est maintenu, a appris BFMTV de sources concordantes.
"On va évoquer toutes les hypothèses", glisse-t-on auprès de BFMTV, notamment celle de la dissolution de l'Assemblée nationale.
Jean-Luc Mélenchon réclame l'examen "immédiat" de la motion de destitution d'Emmanuel Macron
Le leader de la France insoumise réclame l'examen "immédiat" de la motion de destitution du chef de l'État.
"Après la démission de Sébastien Lecornu, nous demandons l’examen immédiat de la motion déposée par 104 députés pour la destitution d’Emmanuel Macron", peut-on lire sur X.
Sébastien Lecornu convie ses ministres à 13 heures à Matignon (info BFMTV)
Le Premier ministre démissionnaire va rencontrer ses ministres à Matignon à 13 heures, selon les informations de BFMTV de sources ministérielles.
Sébastien Lecornu s'exprimera à 10h45 depuis Matignon
Le Premier ministre qui vient de démissionner va s'exprimer depuis l'hôtel de Matignon à 10h45.
Le bureau national du PS avancé à 13 heures (info BFMTV)
Les oppositions en réaction. Selon les informations de BFMTV, le bureau national du PS est avancé à 13 heures en visioconférence après la démission de Sébastien Lecornu.
L'ensemble des déplacements ministériels annulés
Gérald Darmanin annonce l'annulation de son déplacement à la prison de Condé-sur-Sarthe.
De même, l'ensemble des déplacements ministériels sont annulés après l'annonce de la démission de Sébastien Lecornu.
Mathilde Panot juge que "le compte à rebours est lancé" et appelle Emmanuel Macron à "partir"
La cheffe de file des députés LFI, Mathilde Panot, estime sur X que "le compte à rebours est lancé" et appelle Emmanuel Macron à "partir".
"Trois Premiers ministres défaits en moins d’un an", note cette dernière.
Le CAC 40 en forte baisse après la démission du Premier ministre
La bourse française est en chute libre depuis l'annonce de la démission de Sébastien Lecornu et perd plus de 1,7%.
Les banques françaises perdent entre 4% et 5% également.
Jordan Bardella appelle Emmanuel Macron à dissoudre l'Assemblée nationale
Le président du Rassemblement national appelle Emmanuel Macron à dissoudre l'Assemblée nationale.
"Sans doute le Premier ministre éphémère n'avait-il pas de marge de manœuvre", a réagi Jordan Bardella.
Sébastien Lecornu a déposé sa démission auprès d'Emmanuel Macron, qui l'a acceptée
Le Premier ministre Sébastien Lecornu a remis sa démission à Emmanuel Macron, qui l'a acceptée, a annoncé l'Élysée dans un communiqué.
Nommé le 9 septembre, le chef du gouvernement était sous le feu des critiques des opposants et de la droite après avoir dévoilé dimanche soir une partie de son gouvernement. Il devait prononcer mardi sa déclaration de politique générale à l'Assemblée.
Jordan Bardella "consterné" par le nouveau gouvernement et dénonce une "continuité dans la débâcle"
Jordan Bardella se dit "consterné" par le gouvernement nommé hie et dénonce une "continuité dans la débâcle".
La décision d'appuyer sur le bouton de la censure sera prise lors de la réunion du RN "dans les quelques minutes", assure le président du parti.
Le Premier ministre s'est rendu plus d'une heure à l'Élysée pour un entretien avec Emmanuel Macron
Sébastien Lecornu est revenu aux alentours de 9h30 à Matignon après un entretien de plus d'une heure au palais de l'Élysée avec le président de la République.
L'entourage de Laurent Wauquiez juge qu'il aurait été "plus glorieux" d'acter une non-participation au gouvernement "par rapport au programme plutôt que sur une question de casting"
"Ça aurait été plus glorieux d’acter comme Laurent Wauquiez une non-participation des LR par rapport au programme, plutôt que sur une question de casting", raille ce matin l’entourage de Laurent Wauquiez auprès de BFMTV.
Julien Aubert, vice-président des LR, se dit "favorable" à leur départ du gouvernement
Julien Aubert se dit "favorable à ce qu'on (Les Républicains, NDLR) ne reste pas" au gouvernement, sur BFMTV.
Toutefois, il assure qu'il se pliera "à l'opinion majoritaire" après le débat interne au sein du comité stratégique LR.
Le vice-président du parti dirigé par Bruno Retailleau affirme toutefois que "toutes les options" restent sur la table, tout en s'interrogeant si le Premier ministre a la capacité de rassurer les troupes.
Julien Aubert, vice-président des LR, fustige "la déloyauté" de Sébastien Lecornu
Julien Aubert, vice-président du parti Les Républicains, dénonce sur BFMTV "la déloyauté qui initie ce gouvernement" de Sébastien Lecornu.
"Cette déloyauté doit être mise sur la table ce matin au comité stratégique (des LR)", poursuit ce dernier.
Jean-Philippe Tanguy affirme qu'il n'est "pas possible" que le RN soit appelé à Matignon pour gouverner
Jean-Philippe Tanguy, député RN de la Somme, estime sur BFMTV-RMC qu'il n'est "pas possible" que le RN soit appelé à Matignon pour gouverner si Sébastien Lecornu et son gouvernement sont renversés.
"Il faut une légitimité démocratique, on ne va pas faire comme les autres", ajoute ce dernier.
Olivier Faure demande un débat sur les retraites au Parlement pour ne pas censurer
Olivier Faure sous-entend sur France Inter que les socialistes seraient prêts à ne pas censurer le gouvernement si l'exécutif permettait l'organisation d'un débat sur les retraites au Parlement.
"Si le gouvernement est prêt à ce que cette discussion puisse avoir lieu et que nous puissions d'ici à la fin décembre avoir la possibilité d'abroger la réforme des retraites, je suis prêt à dire que je suis prêt à jouer le jeu jusqu'au bout", explique le premier secrétaire du Parti socialiste.
Pour l'instant, Olivier Faure "ne voit pas" comment le PS pourrait "ne pas voter la censure"
"Au moment où nous nous parlons, je ne vois pas ce qui nous conduirait à ne pas voter la censure", déclare Olivier Faure sur France Inter. "Mais je sais aussi que dans les discussions tout peut progresser, y compris dans les dernières heures", nuance toutefois le premier secrétaire du Parti socialiste.
S'adressant au "gouvernement" et au "président de la République", il questionne: "Sont-ils prêts ou non à changer les choses? Et effectivement à des ruptures et à renverser la table. S'ils y sont prêts, j'y suis prêt."
Le RN appelle le président de la République à "dissoudre le plus vite possible" l'Assemblée nationale
Jean-Philippe Tanguy, député RN de la Somme, appelle le chef de l'État à "dissoudre le plus vite possible" l'Assemblée nationale pour renvoyer les Français aux urnes face à la situation de blocage du pays.
"On part aux élections (...) Maintenant il faut faire des grands choix, la France est au bout du chemin", assure ce dernier.
Olivier Faure considère que "le socle commun a totalement implosé"
Quelques heures après la nomination du gouvernement, Olivier Faure considère sur France Inter que "nous assistons à une crise politique sans précédent" et estime que le socle commun a "totalement implosé hier soir".
Pour justifier cette analyse, le premier secrétaire du PS cite Bruno Retailleau, ministre de l'Intérieur et patron de LR, qui a convoqué en urgence un conseil stratégique prévu ce lundi matin, jugeant que le gouvernement ne "reflète pas la rupture promise".
Olivier Faure évoque également "le départ de l'UDI" (Union des démocrates et indépendants) de la coalition présidentielle, ou encore le fait que "Gabriel Attal", patron des députés macronistes, a "fait la démonstration de sa prise de distance avec le chef de l'État", en dénonçant ce dimanche soir un "spectacle affligeant".
Le RN va censurer avec "évidence" le nouveau gouvernement
Jean-Philippe Tanguy, député RN de la Somme, estime sur BFMTV-RMC qu'il s'agit d'une "évidence" que le RN va censurer dès demain le nouveau gouvernement de Sébastien Lecornu.
"Il n'y a pas de rupture", regrette le député.
Prisca Thévenot dénonce l'attitude "grotesque" de Bruno Retailleau
Prisca Thévenot, députée Ensemble et ancienne ministre, se dit sur Sud Radio "consciente" que les LR puissent claquer la porte du gouvernement dès ce matin.
"Se plaindre du manque de renouvellement de la part de Bruno Retailleau, c'est grotesque... On ne quitte pas la table des responsabilités quand le pays est en difficulté", poursuit-elle.
Pour François Bayrou "les forces politiques refusent de voir la gravité de la situation"
On l'a peu entendu depuis son départ forcé de Matignon il y a presque un mois. Sur l'antenne d'Ici Béarn Bigorre, l'ancien Premier ministre fustige l'attitude des forces politiques depuis hier soir dans une situation "lourde et préoccupante".
"Les forces politiques refusent de voir la gravité de la situation", juge François Bayrou.
Manuel Valls s'inquiète du "vaudeville" de la situation politique
Départ de Bruno Le Maire, des Républicains? Manuel Valls, ministre des Outre-mer, estime sur CNews que tout cela serait un "vaudeville" et appelle à "faire preuve de responsabilité".
Manuel Valls appelle les responsables politiques à "être à la hauteur des crises"
Manuel Valls, ministre des Outre-mer, défend sur CNews que "tout le monde devrait être à la hauteur des crises que nous connaissons".
"Le jeu politique éloigne les responsables et les formations des véritables préoccupations des Français", selon ce dernier.
Jean-Noël Barrot considère que "la rupture réside d'abord dans l'abandon du 49.3"
Face aux critiques des oppositions et même de LR qui pointent le fait que la composition du gouvernement ne reflète pas "la rupture" promise par Sébastien Lecornu, le ministre Jean-Noël Barrot déclare sur France Inter:
"La rupture réside d’abord dans l’abandon du 49.3, c’est-à-dire l’acceptation par le gouvernement de la France que c’est désormais le Parlement qui doit prendre ses responsabilités et qui dispose de tout pouvoir."
Un discours en droite ligne de celui de Sébastien Lecornu. Peu après l'annonce de son gouvernement, le Premier ministre a écrit sur le réseau social X: "Sans 49-3, le Parlement aura le dernier mot: la vraie rupture est celle-là."
Jean-Noël Barrot pointe une classe politique qui "ne semble pas se montrer à la hauteur"
Invité de France Inter, Jean-Noël Barrot dénonce une classe politique "qui ne semble pas se montrer à la hauteur".
Le ministre des Affaires Étrangères et de l'Europe évoque plus particulièrement des "responsables politiques qui refusent de prendre leurs responsabilités et se livrent à une forme de chantage pour les places."
Une façon de viser le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau, par ailleurs patron de LR , qui a convoqué en urgence le conseil stratégique de son parti ce lundi à 11 heures jugeant que la composition du gouvernement "ne reflète pas la rupture promise".
Xavier Bertrand juge que les LR doivent quitter le gouvernement
"Nous ne pouvons pas participer à ce gouvernement", soutient sur RTL Xavier Bertrand.
"Nous devons dire au président de la République 'stop'. Vous devez tenir compte de ce qu'il s'est passé aux élections législatives, vous les avez perdus. C'est à vous de réparer la faute qui a été la dissolution", poursuit-il.
Toutefois, l'élu "n'appelle pas à sa démission".
Le président "doit réparer" la situation politique selon Xavier Betrand, qui appelle Emmanuel Macron à s'exprimer
Xavier Betrand, président (LR) des Hauts de France, appelle le chef de l'État à s'exprimer devant les Français et expliquer "ce qu'il veut faire de la fin de son mandat".
L'élu du Nord explique qu'Emmanuel Macron "doit réparer" la situation.
Xavier Bertrand fustige le "gâchis" du nouveau gouvernement
Xavier Bertrand, président (LR) des Hauts de France, explique sur RTL s'être dit "quel gâchis" hier soir après l'annonce du gouvernement.
"Quelle conclusion le président a-t-il tiré de cette conclusion? Rien", fustige l'élu.
Le retour de Bruno Le Maire au gouvernement concentre les critiques
Alors qu'il avait déclaré que son entrée au gouvernement était "totalement exclu", Bruno Le Maire a été nommé au ministère des Armées hier. Le choix de l'ex-ministre de l'Économie (2017-2024) est la principale surprise d'une équipe qui compte essentiellement des reconductions.
La leader du Rassemblement national Marine Le Pen a raillé le retour "pathétique" de "l'homme qui a mis la France en faillite". Son allié Éric Ciotti a aussi déploré "le retour de l'homme aux 1.000 milliards de dette", estimant que "ce gouvernement est un bras d'honneur aux Français".
À gauche, le chef des sénateurs socialistes Patrick Kanner a ironisé sur le retour du "Mozart de la finance qui a ruiné notre pays", tandis que la patronne des Écologistes Marine Tondelier a dénoncé "la prime à l'incompétence".
"Soit Bruno Le Maire renonce, soit on quitte le gouvernement", a également déclaré un cadre des LR auprès de BFMTV.
>> Lire l'article en intégralité
Le conseil des ministres réuni à 16 heures
Le président de la République réunira l’ensemble des membres du gouvernement pour un conseil des ministres qui se tiendra à 16 heures au palais de l'Élysée. Le premier de l'ère Lecornu... et dernier?
La passation de pouvoir entre Lecornu et Le Maire attendue à 11h30
La cérémonie de passation des pouvoirs entre le Premier ministre Sébastien Lecornu -ex-ministre des Armées- et son successeur Bruno le Maire se tiendra à 11h30 à l’hôtel de Brienne.
Le Rassemblement national organisent deux réunions de crise aujourd'hui
À 11 heures, Marine Le Pen et Jordan Bardella se réuniront au siège du Rassemblement national.
Une réunion, qui précédera celle organisée à 17 heures avec le groupe des députés RN à l'Assemblée nationale.
Les Républicains menacent de quitter le navire
Bruno Retailleau, mécontent du gouvernement dans lequel il a pris part, a dénoncé quelques heures seulement après l'annonce de sa nomination un "gouvernement qui ne reflète pas la rupture promise".
"Ça n'est pas seulement la question de la place des Républicains dans le gouvernement qui pose problème, mais les équilibres entre les forces du socle commun. Le resserrement autour de Renaissance ne nous semble pas tout à fait correspondre à l’air du temps", indique l'entourage de Bruno Retailleau à BFMTV.
Le ministre de l'Intérieur, et patron du parti LR, va convoquer ce matin "le comité stratégique des Républicains" et réétudier la question de sa participation, et celle de ses ministres, au gouvernement.
Le gouvernement nommé hier, condamné à midi?
Bonjour à tous et bienvenue sur ce direct consacré à l'actualité politique en France, marquée hier par la nomination des 18 premiers membres du gouvernement.
Composée en majorité de ministres sortants, d'ancien membres du gouvernement ou de proches du chef de l'État et de la macronie, l'équipe gouvernementale fait déjà face à une bronca inédite aussi bien dans l'opposition qu'en interne.
>> Découvrez la liste complète du gouvernement de Sébastien Lecornu