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De l'iPhone 17 à l'Apple Watch Ultra 3 en passant par les Airpods Pro 3, retrouvez toutes nos prises en main et tous nos tests des nouveaux produits dévoilés par Apple en septembre 2025, réalisés à Cupertino et Paris.

Le roi Charles III, en décembre 2022.

Charles III

Après un premier rendez-vous manqué, le grand jour: le roi Charles III, qui a accédé au trône britannique le 8 septembre 2022 après la mort de sa mère, la reine Elizabeth II, effectue une visite d'État en France du 20 au 22 septembre 2023, empreinte de solennité et de faste, pour célébrer la relance de l'amitié franco-britannique après les turbulences du Brexit. En mars 2023, le déplacement royal avait dû être annulé à la dernière minute, au gram dam d'Emmanuel Macron, sur fond de violentes manifestations en France contre la réforme des retraites. Charles, qui devait signer à Paris sa première visite officielle à l'étranger en tant que roi, s'était finalement rendu Berlin. Six mois plus tard, le calme est revenu dans les rues de la capitale française et l'heure est de nouveau à "l'Entente cordiale", ou concorde franco-britannique, dont les 120 ans seront célébrés en avril prochain. La visite, qui doit durer trois jours, "intervient dans un contexte de resserrement des liens entre le Royaume-Uni et la France" après une première phase de "reconnexion", se félicite l'Elysée.

Le président brésilien Jair Bolsonaro, le 22 octobre 2021 à Brasilia

Jair Bolsonaro

Jair Bolsonaro, président du Brésil de 2019 à 2022, est un ancien capitaine de l'armée brésilienne, membre du Parti social libéral. Il est connu pour sa politique nationaliste, conservatrice et populiste et pour ses commentaires controversés sur les minorités et le climat. En 2022, il perd l'élection présidentielle face à l'ancien président Lula. Ce dernier est investi en janvier 2023, en l'absence de Jair Bolsonaro, parti en Floride. Suivez les dernières actualités internationales sur BFMTV.

Des drapeaux durant l'Eurovision 2014 au Danemark (photo d'illustration)

Eurovision 2025

Chaque année, le concours de l'Eurovision voit s'affronter en chansons une quarantaine de pays, lors de deux demi-finales et d'une grande finale. Cinq pays participants - la France, le Royaume-Uni, l'Espagne, l'Allemagne et l'Italie - les plus gros contributeurs financiers du concours, sont qualifiés d'office pour la finale. Le public décide désormais seul des pays qui vont en finale. De nombreuses vedettes ont participé au concours depuis sa création en 1956. France Gall, ABBA, Françoise Hardy, Serge Lama, Céline Dion, Lara Fabian ou encore Patricia Kaas s'y sont ainsi essayé. La France, qui n'a pas remporté l'Eurovision depuis 1977, avec Marie Myriam et son désormais culte L'Enfant et l'oiseau, a connu des ces dernières années des fortunes diverses. Après avoir frôlé la victoire en 2021 avec Barbara Pravi (Voilà), deuxième derrière les Italiens Måneskin, la France a terminé avant-dernière en 2022 avec les Bretons Alvan & Ahez et leur chanson Fulenn et 16e avec La Zarra en 2023. En 2024, Slimane a offert à la France une très honorable 4e place. Cette année, c'est la chanteuse et actrice Louane qui représentera la France. L'édition 2025 se tient à Bâle en Suisse, après la victoire de Nemo. Les deux demi-finales ont lieu le 13 et 15 mai prochain, et la finale le 17 mai.

Une femme devant un immeuble détruit de Kiev, le 25 février 2022, après le lancement de l'invasion russe en Ukraine.

Ukraine-Russie: la guerre

Après des années de tension, le président russe Vladimir Poutine a relancé le conflit entre son pays et l'Ukraine - dirigée par Volodymyr Zelensky - en annonçant, le 21 février 2022, "reconnaître l'indépendance de la République populaire de Donetsk et de la République populaire de Lougansk", deux régions séparatistes prorusses du Donbass. Dans la foulée, le leader du Kremlin a enclenché, le 24 février, une opération militaire de grande envergure en Ukraine pour officiellement défendre ces séparatistes. "Nous nous efforcerons d'arriver à une démilitarisation et une dénazification de l'Ukraine", a-t-il dit. Le Kremlin a précisé que cette opération ayant pour objectif l'imposition d'un "statut neutre" à l'Ukraine, durerait le temps nécessaire, en fonction de ses "résultats" et sa "pertinence". Cette offensive russe intervient huit ans après que Moscou a annexé la Crimée et parrainé la prise de contrôle de régions du Donbass par des séparatistes prorusses, déclenchant un conflit régional qui a fait plus de 14.000 morts. L'Ukraine a de son côté dénoncé le début d'une "invasion de grande ampleur de la Russie". Cette opération vise à "détruire l'État ukrainien, s'emparer de son territoire par la force et établir une occupation", a notamment réagi le ministère des Affaires étrangères ukrainiens. Juste après le discours de Vladimir Poutine, des explosions ont retenti à Kiev, à Kramatorsk, ville de l'est servant de quartier général à l'armée ukrainienne, à Kharkiv (nord-est), deuxième ville d'Ukraine, à Odessa, sur la mer Noire, et à Marioupol, principal port de l'est. La centrale de Tchernobyl, théâtre du pire accident nucléaire de l'histoire en 1986, est tombée plus tard aux mains des soldats russes. Dès les premières heures de la journée, des habitants de Kiev se sont pressés dans le métro pour s'y abriter ou tenter de quitter la ville, cependant que des voitures remplies de familles fuyant la capitale créaient de vastes embouteillages. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a ordonné dans un décret la mobilisation générale des personnes soumises "à la conscription militaire et des réservistes", sous 90 jours dans toutes les régions du pays. Le dirigeant a regretté que l'Ukraine soit "laissée seule" face à l'armée russe alors que l'Alliance atlantique (Otan) a indiqué qu'elle n'enverrait pas de troupes pour la soutenir. De nombreux pays ont malgré tout condamné l'invasion russe. Le président américain Joe Biden, pour qui le maître du Kremlin va devenir "un paria sur la scène internationale", a imposé des restrictions aux exportations de produits technologiques vers la Russie. Le numéro deux de l'ambassade russe à Washington a été expulsé. Les dirigeants des 27 pays de l'UE ont parallèlement pris des sanctions "massives" contre la Russie dans les secteurs de l'énergie, de la finance et des transports mais sans l'exclure dans l'immédiat du réseau bancaire Swift, qui permet de recevoir ou d'émettre des paiements dans le monde entier. Des sanctions qui auront des conséquences sur l''économie européenne. Emmanuel Macron a lui annoncé que la France allait accélérer le déploiement de soldats en Roumanie dans le cadre de l'Otan. "La France continuera à jouer pleinement son rôle de réassurance des alliés de l'Otan en envoyant en Estonie un nouveau contingent au sein de la présence avancée renforcée, en anticipant sa participation à la police du ciel balte dès le mois de mars, et en accélérant aussi son déploiement en Roumanie", a déclaré le président français à l'issue d'un sommet exceptionnel de l'UE à Bruxelles.

La présidente du RN Marine Le Pen lors d'une conférence de presse le 29 janvier 2021 à Nanterre

Marine Le Pen

Marine le Pen, présidente du Rassemblement national (anciennement Front national), Lors des élections législatives de 2017, elle est élue députée dans la onzième circonscription du Pas-de-Calais. Elle est en campagne pour l'élection présidentielle de 2017 et s'incline au 2ème tour face à Emmanuel Macron avec 33,90% des voix. En 2012, elle est arrivée en troisième position au premier tour, derrière Nicolas Sarkozy et François Hollande, avec 17,90% des voix. Depuis, son mouvement a remporté plusieurs mairies et de nombreux conseillers régionaux. Si les proches de Jean-Marie Le Pen se font toujours entendre au sein du Front national, elle a imposé une stratégie de dédiabolisation. A un an de l'élection présidentielle 2022, les sondages lui sont favorables et la place, quasi-systématiquement, au second tour.

Dossier Affaire Jubillar

Affaire Delphine Jubillar

Disparue dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020 dans le Tarn, Delphine Jubillar est une infirmière de 33 ans et mère de deux enfants. Son mari Cédric Jubillar, ainsi que sa mère et son beau-père, ont été placés en garde à vue en raison d'incohérences dans leurs déclarations aux gendarmes. Selon son mari, Delphine Jubillar aurait quitté leur domicile à 23 heures, vêtue d'une doudoune blanche. Cédric Jubillar a été mis en examen pour "meurtre aggravé", a annoncé son avocat, le vendredi 18 juin 2021. Pendant l'été 2020, Delphine Jubillar avait annoncé vouloir divorcer. L'enquête progresse et l'affaire connaît plusieurs rebondissements.

Une salle de classe le premier jour de la rentrée scolaire à Lyon, le 6 septembre 2021

Rentrée scolaire

Quelque 12 millions d'élèves retournent à l'école jeudi 1er septembre, pour le début de l'année scolaire 2022-2023, sans masque et avec un protocole sanitaire allégé. L'inquiétude en cette rentrée porte plutôt sur la crise de recrutement des enseignants, malgré les promesses du ministre de l'Education Pap Ndiaye d'avoir "un professeur devant chaque classe". Cette année, plus de 4000 postes n'ont pas été pourvus aux concours enseignants, selon les chiffres du ministère. Dans le premier degré public, le taux de postes pourvus est de 83,1%, contre 94,7% l'an dernier; pour les collèges et lycées, il se situe à 83,4%, contre 94,1% en 2021, des taux historiquement bas. Pour pallier le manque d'enseignants en France, des contractuels ont été embauchés dès juin lors de controversés "job-dating", entretiens organisés dans plusieurs académies. D'autres ont continué d'être recrutés durant l'été. Les personnes retenues pourront enseigner dès la rentrée, avec souvent quelques jours de formation seulement - un recrutement rapide qui suscite la controverse. Pour les familles, la rentrée se fera aussi sous le signe de l'inflation, qui n'épargne pas l'école. Dans sa 38e enquête annuelle sur le coût de la rentrée en classe de sixième, la fédération nationale Familles de France a constaté une "forte hausse de 4,25% du coût des fournitures scolaires". La hausse des prix alimentaires et de l'énergie devrait aussi se répercuter sur le coût des repas dans les cantines, qui pèsera sur les budgets des collectivités locales ou des parents d'élèves. Sur le front du Covid-19, le protocole sanitaire face au applicable à la rentrée sera au niveau "socle", le plus bas du nouveau cadre sanitaire. Il prévoit que les élèves soient accueillis en présentiel, à l'école primaire comme au collège et au lycée, sans port du masque. Les activités physiques et sportives sont autorisées en intérieur et en extérieur sans restriction, et il n'y a pas de limitation du brassage entre les groupes d'élèves. Le respect des gestes barrières, comme le lavage des mains et l'aération des locaux, reste cependant recommandé dès ce niveau. Officialisé le 19 juillet, le nouveau protocole prévoit un niveau "socle" de recommandations générales et trois niveaux de mesures spécifiques, appliqués en fonction de la situation épidémique du pays: niveau 1 (vert), niveau 2 (orange) et niveau 3 (rouge). Ces niveaux seront applicables nationalement ou localement tout au long de l'année scolaire. Ils visent à proposer, en fonction de la circulation du virus, des mesures progressives assurant la sécurité des enfants et des équipes éducatives tout en maintenant les écoles ouvertes. Le calendrier scolaire prévoit une première pause pour les élèves dans quelques semaines avec les vacances de la Toussaint, du samedi 22 octobre 2022 au 7 novembre 2022. Viendront ensuite les vacances de Noël, du samedi 17 décembre 2022 au mardi 3 janvier 2023. Les départs pour les vacances d'hiver (en février-mars) et de les vacances de printemps (avril-mai) se feront en revanche en décalés, en fonction des trois zones (A, B ou C) dans lesquelles sont réparties les différentes académies. La fin des cours est prévue le samedi 8 juillet 2023.

Les mains d'une femme âgée

Fin de vie

Euthanasie? Suicide assisté? Développement des soins palliatifs? Après de longs mois de réflexion et plusieurs reports, Emmanuel Macron a dévoilé le dimanche 10 mars 2024 son "modèle français de la fin de vie": une "aide à mourir" qui doit permettre à certains patients, selon des "conditions strictes", de recevoir une "substance létale". Cette possibilité concernera uniquement les majeurs, à condition qu'ils soient "capables d'un discernement plein et entier" - ce qui exclut par exemple les malades psychiatriques ou les cas d'Alzheimer -, atteints d'une pathologie "incurable" avec "pronostic vital engagé à court ou moyen terme", et subissant des souffrances "réfractaires" que l'on ne peut soulager. Si un patient souhaite, dès lors, accéder à cette nouvelle "aide", il pourra en formuler la demande et recevra l'avis "collégial" de l'équipe médicale sous quinze jours. En cas d'avis favorable, il lui sera délivré une prescription, valable pendant trois mois, d'un produit létal qu'il pourra absorber seul. Ou, lorsqu'il est dans l'incapacité de le faire, notamment dans le cas de certaines maladies neuro-dégénératives comme la maladie de Charcot, avec l'assistance d'un membre du corps médical ou d'une personne volontaire qu'il aura désigné. La personne pourra "se rétracter à tout moment", précise le président Il s'agit, plaide-t-il, d'une loi "nécessaire parce qu'il y a des cas qu'on ne peut pas accepter humainement", mais aussi d'une "loi de rassemblement", "de fraternité", "qui concilie l'autonomie de l'individu et la solidarité de la Nation". "Avec ce texte, on regarde la mort en face", dit-il. Emmanuel Macron affirme que le projet de loi du gouvernement, qui inclura aussi un volet pour renforcer les soins palliatifs, sera présenté en avril 2024 en Conseil des ministres pour un examen en première lecture à l'Assemblée nationale en mai, avant les élections européennes de juin. Changer la loi sur la fin de vie de 2016, qui admet une "sédation profonde et continue" en cas de souffrances intolérables lorsque le pronostic vital est engagé à court terme, était une promesse de campagne d'Emmanuel Macron. À sa demande, une convention citoyenne, réunissant des Français tirés au sort, s'est prononcée au printemps 2023 dans un avis non contraignant pour l'ouverture d'une "aide active à mourir" sous conditions. Le sujet est sensible: si plusieurs sondages décrivent des Français majoritairement favorables à la légalisation d'une forme d'aide à mourir, cette perspective suscite l'opposition des cultes et d'un grand nombre de soignants.